Benoît de Bretagne - Luthier - Pas de Calais

nano a écrit :- Ai-je 200 heures disponibles devant moi ou sinon dans quel domaine vais-je les prendre?

J'espère en avoir plus maintenant que je suis bien installé en retraite

Je vais les prendre sur les heures de sieste

nano a écrit :J...
Après, reste avec cette valeur de 11 E de l'heure à se poser quelques questions:
- Ai-je 200 heures disponibles devant moi ou sinon dans quel domaine vais-je les prendre? guitare, sport et loisirs en général, famille, travail.
- N'est-ce pas plus efficace pour moi de bosser un peu plus pour gagner l'argent de cette guitare de luthier?

Evidemment la situation personnelle et professionnelle de chacun et surtout ses aptitudes manuelles, ses goûts et ses priorités vont déterminer le choix. Quoi qu'il en soit félicitations à ceux qui se lancent.

Dans mon cas les quelques 200 heures ont été répartie sur les 3/4 des week d'une année + vacances.

A la sortie la satisfaction d'avoir réalisé son instrument de ses mains et que même si on le trouve plein de défauts, tous les néophytes qui le voient vous regardent comme si on venait de Mars ou encore plus loin avec un "C'est toi qui à fait ça !

"

Les bénéfices additionnels, on n'a plus peur de régler soi même aux petits oignons n'importe quelle guitare. Bon après c'est sûr qu'on a parfois des remarques exaspérées de son entourage proche du style .... tu es encore dans ton atelier !... donc faut savoir gérer les priorités et la diplomatie

Je rentre tard du boulot et respect scrupuleusement le conseil de mon père: toujours téléphoner pour prévenir que l'on rentre en avance!

eratum: toujours prévenir quand on rentre en avance!

nano a écrit :eratum: toujours prévenir quand on rentre en avance!

+++++++

Hello

Bon
Juste pour vous dire que s'il suffisait de 200 h pour fabriquer une bonne guitare, ça se saurait depuis le temps.

Surtout quand on a 2 mains gauches

Alors avec tout les foirages en perpective, l'affaire peu devenir rapidement très onéreuse, avec peut-être même aucun résultat au final.
Et pendant qu'on apprend la lutherie on apprend pas à jouer...

La lutherie c'est une passion ou un métier mais surement pas un moyen pour économiser de l'argent.

Cela dit ca me tenterais assez de fabriquer ma propre guitare.

toutoune a écrit :Hello

Bon
Juste pour vous dire que s'il suffisait de 200 h pour fabriquer une bonne guitare, ça se saurait depuis le temps.

Je crois qu'il y a plein d'exemple que c'est possible sur ce forum...

Rien n'est impossible.

Je ne remet pas en cause le talent des uns et des autres pour réaliser de belles choses.

Mais bon. En partant d'une connaissance zéro cela me parait assez peu probable. En tout cas pour la plupart des gens.
A moins d'avoir des kits préfabriqués ce qui existe.

Cela dit c'est plutôt l'idée de se lancer dans la lutherie pour faire des économies qui me semble assez saugrenue.

Lefebvre a écrit : Pour ce qui est des canadiennes pour ma part mon avis est mitigé. La qualité d'assemblage est très soignée (Godin et tout ce qui en découle), mais je trouve ces guitares dures: la jouabilité est bonne mais les tables étant rigides le son est raide et le jeu physique (des guitares de bûcheron quoi!). Pour le haut de gamme (larrivée, boucher...) on retrouve un peu le même problème que pour Martin, Taylor, Gibson. Irrégularitées de production, des choix industriels de fabrication qui anestésient pas mal de modèle...Il y a cepandant quelques guitares qui valent le dètour.
Pour les acoustiques Lag elles n'ont de français que le logo de la croix occitane (bien qu'il y aurait une production haut de gamme faite à Bédarieux que je ne connais pas). Il y a quelques modèles intéressants, je pense notamment aux modèles table en cèdre et vernis satiné. En règle gènérale des vernis trop épais et des problèmes de stabilité dans le temps ainsi qu'un acastillage de mauvaise qualité. A prix équivalent je préfère les Yamaha.

J'ai lu sur ce forum, que le son que les bois restituaient dépendaient pour une bonne part de la géologie, des conditions climatiques etc...
Les guitares canadiennes rigides que tu évoques, le sont elles à cause de la conception, ou des bois utilisés. si c'est la seconde option, pour moi, c'est peut être un choix visant à "symboliser" certaines valeurs du canada dans les guitares (le canada est un vrai pays de bucheron

). Bon, je dis ça, mais je n'ai jamais mis les pieds au canada et je ne suis pas luthier...

toutoune a écrit :...
Cela dit c'est plutôt l'idée de se lancer dans la lutherie pour faire des économies qui me semble assez saugrenue.

C'est pas l'idée première , mais quand on a fini on a une bonne guitare (si on n'a pas 2 mains gauches) qui vaut largement moins cherqu'une guitare industrielle de même qualité.

alind a écrit :
toutoune a écrit :...
Cela dit c'est plutôt l'idée de se lancer dans la lutherie pour faire des économies qui me semble assez saugrenue.
C'est pas l'idée première , mais quand on a fini on a une bonne guitare (si on n'a pas 2 mains gauches) qui vaut largement moins qu'une guitare industrielle de même qualité.

Quand tu dis largement moins, il faut comprendre largement plus économique

menfin46 a écrit :
Lefebvre a écrit : Pour ce qui est des canadiennes pour ma part mon avis est mitigé. La qualité d'assemblage est très soignée (Godin et tout ce qui en découle), mais je trouve ces guitares dures: la jouabilité est bonne mais les tables étant rigides le son est raide et le jeu physique (des guitares de bûcheron quoi!). Pour le haut de gamme (larrivée, boucher...) on retrouve un peu le même problème que pour Martin, Taylor, Gibson. Irrégularitées de production, des choix industriels de fabrication qui anestésient pas mal de modèle...Il y a cepandant quelques guitares qui valent le dètour.
Pour les acoustiques Lag elles n'ont de français que le logo de la croix occitane (bien qu'il y aurait une production haut de gamme faite à Bédarieux que je ne connais pas). Il y a quelques modèles intéressants, je pense notamment aux modèles table en cèdre et vernis satiné. En règle gènérale des vernis trop épais et des problèmes de stabilité dans le temps ainsi qu'un acastillage de mauvaise qualité. A prix équivalent je préfère les Yamaha.
J'ai lu sur ce forum, que le son que les bois restituaient dépendaient pour une bonne part de la géologie, des conditions climatiques etc...
Les guitares canadiennes rigides que tu évoques, le sont elles à cause de la conception, ou des bois utilisés. si c'est la seconde option, pour moi, c'est peut être un choix visant à "symboliser" certaines valeurs du canada dans les guitares (le canada est un vrai pays de bucheron ). Bon, je dis ça, mais je n'ai jamais mis les pieds au canada et je ne suis pas luthier...

C'est une question de barrages de vernis d'épaisseur de table.... (je ne suis pas luthier non plus)
J'ai une boucher je ne la trouve pas rigide et j'ai une autre canadienne une Richard elle vibre de partout elle est tout sauf rigide. Je ne pense pas que l'on puisse généraliser. Car sur mes 2 guitares on peut jouer très facilement sans forcer. Les manches sont très agréables. Surement pas des guitares de bucherons.
Quant aux bois ils faut savoir que les tables d'adirondack que l'on trouve sur la plupart des guitares de haut de gammes (Martin, Bougeois et autres pour ne pas les citées) proviennent très souvent du Québec dans les Apalaches préparées par les soins de Boucher et de Richard justement.

Toutes les guitares à la base sont de bûcherons.

Gazalain a écrit :Toutes les guitares à la base sont de bûcherons.

Ou des bûches plutôt

Pour les canadiennes façon bûcheron j'évoquais la famille Godin (art et lutherie, seagull, simon and patrick...) qui sont rigides par leur fabrication et non le climat ambiant. Boucher et Richard c'est autre chose, pas mal de très bonnes grattes mais aussi quelques râtés. Chez Boucher ce qui m'étonne le plus ce sont les manches boulonnés cachés dans le talon, pour du haut de gamme ça fait tâche quand même!

Benoît de Bretagne - Luthier - Pas de Calais

Problèmes récurents chez Taylor et Martin