Heuh, excusegwenn-tal a écrit :Tu te retrouverais rapidement avec un dépression derriere le chevalet et un bosse devant, comme on peut le voir sur certaines vieilles guitares ...
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courbure table classique
Modérateurs : Benoit de Bretagne, chloé, carlos
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Carlos
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sekka
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Carpentier
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table bombée
Salut à toutes et à tous ,en ce qui me concerne ,avec ma modeste expérience,j'ai trouvé plus facile de poser les barrages sur la solera à l'endroit où ils seront sur la table ,et de marquer avec un crayon la courbure de celle-ci ;ensuite je travaille la courbure au rabot sur chaque barrage et ainsi au collage ,les barres contraignent la table à la courbure de la solera .Une fois sèche la table est bombée ,il ne reste plus quà affiner les barres au rabot et au ciseau .
Michel
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Micar
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sekka
pour un travail plus précis Bouchet (mais peut-être comme d'autres ) précise dans son carnet de notes de le faire en place sur le moule avec du papier de verre et de vérifier avec du papier à cigarette que la courbe du barrage en place épouse bien la forme du moule à tous les endroits de la barre (d'un côté à l'autre et de devant comme de derrière).
Euh, c'est long mais c'est bon.
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- riri
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Re: re
Salut Guillaume, salut à tous,Arbre a écrit :Salut Riri,riri a écrit :Salut,
De toutes façons, il n'y a pas de secret : si tu veux augmenter la rigidité d'une surface plane, il faut la déformer, la bomber. Regarde les éléments de carrosserie de ta voiture, le pare-brise,... ce ne sont que des courbes.
Donc, en résumé, folk ou classique, bombons et cele résitera mieux tout en donnant de la nervosité à nos tables et fonds![]()
R.
Tu sais on discutait sur un autre post du phénomène d'ouverture d'une guitare au fil du temps, en la jouant. Est-ce que finalement, la réorganisation de la matière n'y est pas pour beaucoup dans ce phénomène ? Est-ce que finalement, ça ne serait pas la contrainte qui est mise à la construction qui donnerait ce son fermé, vert, d'instrument neuf ?
Une fois le processus accompli, on perdrait de toutes façons la nervosité initiale. Une table plate, elle, aurait travaillé aussi à sa façon, matière réorganisée sous l'action des cordes, mais sans passer par cette phase de transition, de rodage.
Voilà, ce ne sont pas des affirmations évidemment, ce sont des véritables questions que je me pose. Je comprend bien que les industriels, conçoivent des instruments qui sont fait pour être monté en médium. Mais bon, la majorité des guitaristes acoustiques jouent avec des tirants plus faibles il me semble.
Gazalain, pour ce qui est de la sculpture, je pense que presque tous ici (Benoît aussi) la faisons une fois barrages collés. Certes c'est un peu plus délicat, mais pas tant que ça, il suffit de mettre un placage dans l'axe du ciseau pour récupérer les dérapages. L'avantage que procure cette technique est que l'on peut travailler, personnaliser son barrage à sa table. Alors que si tu pré fabriquais tes barrages, il faudrait être un véritable génie pour prévoir la forme exacte que tu leur donnerais en fonction de ta table, puisque chaque table est différente en substance.
à+
Pour revenir sur ton sujet, en ce qui concerne l'ouverture et la réorganisation du bois avec le temps et puis, je cause barrages.
On dit que plus le bois sèche, mieux c'est. C'est vrai car une guitare "verte" sonne + ou - étouffé et s'ouvre avec le temps. Le bois, en séchant, durcit et se rigidifie (essaye de couper, à la main, une vieille poutre en chêne, ...), ce qui donne au son cet aspect "clair", il y a aussi la manière de "rôder" son instrument et la façon de le construire. Certains luthiers font des guitares "claires", d'autres des guitares "étouffées" et on ne s'explique pas pourquoi...sorcellerie
Je crois justement que le fait de "forcer" les brins au collage est bénéfique car, mécaniquement, la table et le barrage sont déjà sous tension et réactifs.
On pourrait comparer cela à un arc à flèches. Lorsque tu montes une corde sur l'arc, les branches sont déjà mises sous tension, ce qui te permet de déjà "décocher" une flèche alors que l'arc n'est bandé que de quelques cm.
Si on montait une corde sans mettre les branches sous tension (une corde plus longue) il serait impossible de décocher après quelques cm d'étirement. L'arc serait "mou". Il y a là un gain évident en rigidité et en réaction. A mon avis, l'instrument gardera la "vitesse" de réaction initiale et gagnera en sonorité (rigidité) si il est bien joué et construit.
Maintenant, je n'ai aucune expérience dans les tables plates
Pour les barrages, il est plus pratique de le sculpter et de les ajuster (régler les voix) une fois posés. On protège les côtés d'un dérapage de ciseau et c'est parti. Il faudrait être un crack pour les poser terminées et bonnes du premier coup ; un crack, ou un sorcier...
Voilà, voilà...ouf, j'ai bien mérité un bon kawa !!
A explorer
Amicalement
R.
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