Les Busato de Brassens
Modérateurs : Benoit de Bretagne, carlos, chloé
Les Busato de Brassens
Quand on parle des guitares de Brassens, on évoque toujours Jacques (puis Jean-Pierre) Favino, ou, plus exactement, le célèbre modèle élaboré pour lui par Jacques Favino.
Ce n'est que justice, certes, mais c'est aussi oublier un peu vite le fait qu'avant de jouer sur les instruments de Favino, Brassens a joué - et possédé - d'autres guitares. Et notamment des Busatos.
En effet, le modèle à petite bouche et filèterie très travaillée, visible sur une photo de Brassens chez lui, inspiré très librement de la forme initiée dans les années '30 par Maccafferi pour Selmer - attribué à tort à di Mauro, ou aux ateliers de Mirecourt -, est en fait une production de l'atelier de Bortolo Busato:
On connaît plusieurs exemplaires (avec de petites variantes) de ce modèle que les experts désignent - dans la production de l'atelier Busato - par le terme de "moyen modèle".
En ce qui concerne le moule, la forme diffère nettement de celle des Selmer, et des Busato Grand Modèle: caisse plus petite, lignes moins tendues, cul plus arrondi:
Le dos est en multiplis, moulé, généreusement bombé, et barré:
Le manche à 14 cases est en trois parties, la tête étroite. La filèterie est chargée de motifs décoratifs (rectangles alternés):
Mais il existe aussi des versions avec un manche en une seule partie, comme celle du site The Fellowship of Acoustics (TFOA) (http://www.tfoa.eu/en/busato-busato-ova ... -1943.html):
Le chevalet peut être dépourvu de moustaches, comme sur le modèle de l'Espace Brassens, ou, au contraire en être pourvu, comme sur le modèle de Félix Leclerc, ou - tout au moins - en avoir possédé, comme pour cet instrument:
En ce qui concerne l'accastillage, on trouve plusieurs variantes.
Les cordiers tout d'abord: le modèle de Brassens visible sur la photo est équipé du cordier Busato inspiré de celui de Selmer, sur lequel on devine, en relief, l'écusson portant les initiales BB:
Sur d'autres instruments, dont la guitare de Félix Lecerc (ici photo datée de 1951), on trouve un cordier en laiton, en losange ajouré, d'esprit Art Déco:
Ou ici sur un autre modèle du même type:
Ou encore un modèle en aluminium moulé (parfois décoré d'une clef de Sol), visible sur la guitare de l'Espace Brassens, à Sète:
Quant aux mécaniques, elles peuvent être simples, en laiton, à boutons jaunes (de type Delaruelle):
- ici sur celle de TFOA:
ou fermées à capots, visibles sur l'un des instruments, frappés des initiales "BB" de Bartolomeo Busato:
Deux de ces guitares au moins portent l'étiquette de l'atelier Busato sur le talon:
- l'une actuellement propriété d'un musicien en république Tchèque,
L'adresse de l'étiquette situe l'atelier au 40 de la rue d'Orgemont. Or l'atelier ayant déménagé à la fin de l'année 1943 au n°4, Cité Griset (XIe), il s'agit nécessairement d'une production antérieure à 1944.
- l'autre, propriété de TFOA:
Il se pourrait - je l'ai dit dans un précédent post - que l'une ou l'autre des deux Busatos de Brassens soit celle de Jacques Grello, chansonnier et pilier du Caveau de la République qui, après avoir rencontré et écouté Brassens en 1951, lui offrit sa propre guitare et lui conseilla, plutôt que du piano, de s’accompagner sur scène avec cet instrument. Ceci dit, curieusement, on ne trouve aucune photo de Brassens sur scène avec ce modèle de Busato, il semble plutôt utiliser sa René Grérôme (à propos de cette guitare, voir le post ci-dessous).
Il n'est pourtant pas rare, au début des années '50, de voir des chanteurs français (ou d'expression française) s'accompagner de guitares de type "jazz"; c'est le cas - entre autres d'Henri Salvador (di Mauro) ou de Félix Lecerc (Busato).
Ce n'est que justice, certes, mais c'est aussi oublier un peu vite le fait qu'avant de jouer sur les instruments de Favino, Brassens a joué - et possédé - d'autres guitares. Et notamment des Busatos.
En effet, le modèle à petite bouche et filèterie très travaillée, visible sur une photo de Brassens chez lui, inspiré très librement de la forme initiée dans les années '30 par Maccafferi pour Selmer - attribué à tort à di Mauro, ou aux ateliers de Mirecourt -, est en fait une production de l'atelier de Bortolo Busato:
On connaît plusieurs exemplaires (avec de petites variantes) de ce modèle que les experts désignent - dans la production de l'atelier Busato - par le terme de "moyen modèle".
En ce qui concerne le moule, la forme diffère nettement de celle des Selmer, et des Busato Grand Modèle: caisse plus petite, lignes moins tendues, cul plus arrondi:
Le dos est en multiplis, moulé, généreusement bombé, et barré:
Le manche à 14 cases est en trois parties, la tête étroite. La filèterie est chargée de motifs décoratifs (rectangles alternés):
Mais il existe aussi des versions avec un manche en une seule partie, comme celle du site The Fellowship of Acoustics (TFOA) (http://www.tfoa.eu/en/busato-busato-ova ... -1943.html):
Le chevalet peut être dépourvu de moustaches, comme sur le modèle de l'Espace Brassens, ou, au contraire en être pourvu, comme sur le modèle de Félix Leclerc, ou - tout au moins - en avoir possédé, comme pour cet instrument:
En ce qui concerne l'accastillage, on trouve plusieurs variantes.
Les cordiers tout d'abord: le modèle de Brassens visible sur la photo est équipé du cordier Busato inspiré de celui de Selmer, sur lequel on devine, en relief, l'écusson portant les initiales BB:
Sur d'autres instruments, dont la guitare de Félix Lecerc (ici photo datée de 1951), on trouve un cordier en laiton, en losange ajouré, d'esprit Art Déco:
Ou ici sur un autre modèle du même type:
Ou encore un modèle en aluminium moulé (parfois décoré d'une clef de Sol), visible sur la guitare de l'Espace Brassens, à Sète:
Quant aux mécaniques, elles peuvent être simples, en laiton, à boutons jaunes (de type Delaruelle):
- ici sur celle de TFOA:
ou fermées à capots, visibles sur l'un des instruments, frappés des initiales "BB" de Bartolomeo Busato:
Deux de ces guitares au moins portent l'étiquette de l'atelier Busato sur le talon:
- l'une actuellement propriété d'un musicien en république Tchèque,
L'adresse de l'étiquette situe l'atelier au 40 de la rue d'Orgemont. Or l'atelier ayant déménagé à la fin de l'année 1943 au n°4, Cité Griset (XIe), il s'agit nécessairement d'une production antérieure à 1944.
- l'autre, propriété de TFOA:
Il se pourrait - je l'ai dit dans un précédent post - que l'une ou l'autre des deux Busatos de Brassens soit celle de Jacques Grello, chansonnier et pilier du Caveau de la République qui, après avoir rencontré et écouté Brassens en 1951, lui offrit sa propre guitare et lui conseilla, plutôt que du piano, de s’accompagner sur scène avec cet instrument. Ceci dit, curieusement, on ne trouve aucune photo de Brassens sur scène avec ce modèle de Busato, il semble plutôt utiliser sa René Grérôme (à propos de cette guitare, voir le post ci-dessous).
Il n'est pourtant pas rare, au début des années '50, de voir des chanteurs français (ou d'expression française) s'accompagner de guitares de type "jazz"; c'est le cas - entre autres d'Henri Salvador (di Mauro) ou de Félix Lecerc (Busato).
Dernière modification par pa_t le ven. 19 oct. 2018, 21:27, modifié 3 fois.
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
Les Busato "classiques" de Brassens
Entre le modèle "jazz" du milieu des années 40 évoqué dans le précédent post, et le modèle Brassens conçu pour l'artiste par Jacques Favino, Georges Brassens a également possédé et utilisé deux Busato de type classique, mais à cordes métalliques et chevalet agissant en compression. Laquelle inspirera visiblement le modèle mis au point par Jacques Favino pour le chanteur.
Cette guitare, réalisée par l'atelier Busato en 1956, est visible sur nombre de photos de Brassens, comme ici:
Brassens l'utilise régulièrement sur scène, comme ici, en 1958:
Cette guitare a ensuite été offerte par Brassens à Pierre Maguelon, en 1958. Elle fait aujourd'hui partie des collections du Musée de la Philarmonie de Paris (Cité de la Musique)
[Source: http://collectionsdumusee.philharmonied ... 47/guitare]
De 1956 à 1958, l'écrasante majorité des photos disponibles montre que Brassens paraît n'utiliser sur scène que cette Busato.
A noter que Busato produit déjà ce type d'instruments hybrides (équipés d'un chevalet classique, mais travaillant en compression avec un cordier "jazz") en 1942 déjà, avec quelques variantes, comme le prouve cette guitare (les mécaniques ont été remplacées, et les photos ne sont pas terribles, mais ce n'est pas ma faute...):
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le fil du bois de la table - en 4 parties - en éventail (!), n'est pas très orthodoxe; mais on est alors en pleine guerre, et cette façon de faire est sans doute très économique...
Le dos - bombé est barré - est en multiplis moulé:
Et l'étiquette, logiquement, de l'époque de l'atelier de la rue d'Orgemont:
Ce n'est qu'à partir de 1959 (soit, logiquement, après que Brassens eut donné sa Busato de 1956 au comédien Pierre Maguelon) que l'on commence à voir apparaître des photos de scène sur lesquelles Brassens utilise ce qui paraît être une autre Busato (comme le suggère fortement l'écusson en relief du cordier, qu'on distingue sur certaines photos de scène) comme ici, en mai 1959:
Ceci dit, il existe une photo privée (Brassens chez lui) datée d'avril 1957, qui montre qu'il possède alors déjà cette autre Busato, (la guitare du milieu), probablement la même qu'il utilisera sur scène dès 1959.
C'est d'ailleurs cette même guitare qu'on le voit utiliser en décembre 1956 déjà, chez des amis:
Puis, dès janvier 1960, Brassens utilise une nouvelle guitare, mais cette fois-ci clairement attribuable à Jacques Favino, aujourd'hui connue comme le modèle Brassens:
Puis encore, ici, une variante du même modèle, en octobre 1961:
Au terme de cette rapide chronologie, une remarque paraît s'imposer: à la vue des Busato de ce type qui ont précédé le modèle élaboré par Jacques Favino, on peut quand même légitimement se demander si le modèle "Brassens", que Jacques Favino affirme avoir créé, n'a pas été - en fait - largement inspiré par les productions de l'atelier Busato...
Enfin, et pour la petit histoire, en 1954, Brassens utilise déjà un modèle hybride, classique à cordes métalliques, comme on le voit sur cet extrait d'un passage de Brassens à la télévision: https://www.dropbox.com/s/h0o0wout8usev ... 4.mp4?dl=0
Il s'agit sans doute d'un instrument du luthier René Gerôme, à Mirecourt.
La même, sous un autre angle, dans les coulisses de Bobino:
Ou encore Métro Glacière, en 1953, photographié par Doisneau:
Ou ici en 1954:
Ou encore en 1957, sur la pochette de son album "Oncle Archibald":
René Gérôme qui, par ailleurs, réalisait aussi des modèles plus compacts et aux finitions plus sobres, non daté hélas, pour celui-ci, mais très semblables à ceux de Busato et de Favino:
Voilà, tout cela pour rappeler que Brassens n'a pas joué que des guitares produites par l'atelier Favino. Il faut donc rendre à Busato ce qui revient à Busato (et à Gérôme ce qui revient à Gérôme)...
Cette guitare, réalisée par l'atelier Busato en 1956, est visible sur nombre de photos de Brassens, comme ici:
Brassens l'utilise régulièrement sur scène, comme ici, en 1958:
Cette guitare a ensuite été offerte par Brassens à Pierre Maguelon, en 1958. Elle fait aujourd'hui partie des collections du Musée de la Philarmonie de Paris (Cité de la Musique)
[Source: http://collectionsdumusee.philharmonied ... 47/guitare]
De 1956 à 1958, l'écrasante majorité des photos disponibles montre que Brassens paraît n'utiliser sur scène que cette Busato.
A noter que Busato produit déjà ce type d'instruments hybrides (équipés d'un chevalet classique, mais travaillant en compression avec un cordier "jazz") en 1942 déjà, avec quelques variantes, comme le prouve cette guitare (les mécaniques ont été remplacées, et les photos ne sont pas terribles, mais ce n'est pas ma faute...):
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le fil du bois de la table - en 4 parties - en éventail (!), n'est pas très orthodoxe; mais on est alors en pleine guerre, et cette façon de faire est sans doute très économique...
Le dos - bombé est barré - est en multiplis moulé:
Et l'étiquette, logiquement, de l'époque de l'atelier de la rue d'Orgemont:
Ce n'est qu'à partir de 1959 (soit, logiquement, après que Brassens eut donné sa Busato de 1956 au comédien Pierre Maguelon) que l'on commence à voir apparaître des photos de scène sur lesquelles Brassens utilise ce qui paraît être une autre Busato (comme le suggère fortement l'écusson en relief du cordier, qu'on distingue sur certaines photos de scène) comme ici, en mai 1959:
Ceci dit, il existe une photo privée (Brassens chez lui) datée d'avril 1957, qui montre qu'il possède alors déjà cette autre Busato, (la guitare du milieu), probablement la même qu'il utilisera sur scène dès 1959.
C'est d'ailleurs cette même guitare qu'on le voit utiliser en décembre 1956 déjà, chez des amis:
Puis, dès janvier 1960, Brassens utilise une nouvelle guitare, mais cette fois-ci clairement attribuable à Jacques Favino, aujourd'hui connue comme le modèle Brassens:
Puis encore, ici, une variante du même modèle, en octobre 1961:
Au terme de cette rapide chronologie, une remarque paraît s'imposer: à la vue des Busato de ce type qui ont précédé le modèle élaboré par Jacques Favino, on peut quand même légitimement se demander si le modèle "Brassens", que Jacques Favino affirme avoir créé, n'a pas été - en fait - largement inspiré par les productions de l'atelier Busato...
Enfin, et pour la petit histoire, en 1954, Brassens utilise déjà un modèle hybride, classique à cordes métalliques, comme on le voit sur cet extrait d'un passage de Brassens à la télévision: https://www.dropbox.com/s/h0o0wout8usev ... 4.mp4?dl=0
Il s'agit sans doute d'un instrument du luthier René Gerôme, à Mirecourt.
La même, sous un autre angle, dans les coulisses de Bobino:
Ou encore Métro Glacière, en 1953, photographié par Doisneau:
Ou ici en 1954:
Ou encore en 1957, sur la pochette de son album "Oncle Archibald":
René Gérôme qui, par ailleurs, réalisait aussi des modèles plus compacts et aux finitions plus sobres, non daté hélas, pour celui-ci, mais très semblables à ceux de Busato et de Favino:
Voilà, tout cela pour rappeler que Brassens n'a pas joué que des guitares produites par l'atelier Favino. Il faut donc rendre à Busato ce qui revient à Busato (et à Gérôme ce qui revient à Gérôme)...
Dernière modification par pa_t le sam. 18 juil. 2020, 13:00, modifié 8 fois.
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
Les Busato de Brassens
Encore une petite soeur de la Busato Moyen modèle de Brassens, celle-ci dénichée sur le site néerlandais de The Fellowship of Acoustics:
Il est possible que le chevalet ne soit pas d'origine, de même que le cordier.
D'autres photos et plus de détails ici: http://www.tfoa.eu/en/busato-busato-ova ... -1943.html
Il est possible que le chevalet ne soit pas d'origine, de même que le cordier.
D'autres photos et plus de détails ici: http://www.tfoa.eu/en/busato-busato-ova ... -1943.html
Dernière modification par pa_t le lun. 21 mai 2018, 20:16, modifié 1 fois.
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
Re: Les Busato de Brassens
super post, merci !
Re: Les Busato de Brassens
Merci de ta réaction Niko, il y a au moins un amateur de lutherie intéressé par ce petit historique, c'est déjà mieux que personne!niko a écrit :super post, merci !
Et ce n'est pas grave; en fait je l'ai surtout fait parce que j'aime bien Brassens. Et... les guitares manouches anciennes! Et parce que ça m'intéressait de tenter de faire la synthèse de ce que j'avais vu ou lu ça et là, depuis quelques années.
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
- Benoit de Bretagne
- Messages : 13459
- Inscription : lun. 03 avr. 2006, 18:49
- Localisation : Bernieulles Pas de Calais
- Contact :
Re: Les Busato de Brassens
Bravo, super !!! Merci pour cette belle rétrospective, travail
Je vois souvent ces modèles Gérôme Brassens, j'en ai même vendu à des amoureux de Brassens en Italie !
Mais je ne savais pas qu'il avait joué sur Busato
Merci
Benoit de Bretagne
Je vois souvent ces modèles Gérôme Brassens, j'en ai même vendu à des amoureux de Brassens en Italie !
Mais je ne savais pas qu'il avait joué sur Busato
Merci
Benoit de Bretagne
Re: Les Busato de Brassens
Merci Benoît de ce retour, qui fait très plaisir.
Heureux d'avoir pu contribuer à préciser un peu l'histoire des guitares de Georges Brassens, et par elle, celle de quelques unes des productions de trois luthiers français - ou établis en France, célèbres pour deux d'entre eux.
pa_t
Heureux d'avoir pu contribuer à préciser un peu l'histoire des guitares de Georges Brassens, et par elle, celle de quelques unes des productions de trois luthiers français - ou établis en France, célèbres pour deux d'entre eux.
pa_t
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
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- Messages : 917
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 13:19
- Localisation : Périgord
Re: Les Busato de Brassens
Super ce reportage, très précis et illustré ! Merci !
Etonnant cette guitare avec la table en épicéa qui a le fil en biais ! Je crois aussi que c'était courant d'en faire en plusieurs parties à cette époque faute de trouver de tables assez larges mais de là à les mettre en biais, c'est étrange ! Peut être un essai acoustique...
Etonnant cette guitare avec la table en épicéa qui a le fil en biais ! Je crois aussi que c'était courant d'en faire en plusieurs parties à cette époque faute de trouver de tables assez larges mais de là à les mettre en biais, c'est étrange ! Peut être un essai acoustique...
Sébastien
Re: Les Busato de Brassens
Très intéressant ce post... on parle souvent de Brassens mais pas assez de ses guitares...
Avec une version inédite de « une jolie fleur », sur la vidéo...
Avec une version inédite de « une jolie fleur », sur la vidéo...
martin om28V
Re: Les Busato de Brassens
Le forum est trop assoupi en ce moment je trouve...Il est vrai que c'est le plein été et que le temps - et la chaleur - s'y prêtent (sieste généralisée on dirait ). Mais il y a du bon à çà quand même, c'est qu'on se trouve amené à s'intéresser à des sujets qu'on a pu négliger ou manquer...
Je me suis donc mis à explorer ce topo sur les guitares de Brassens ; c'est qu'il en a eu un paquet ce bon Georges !
Merci Pat par ce sujet passionant que je découvre par petites touches depuis quelques jours...Ça c'est du boulot, et du bon...Bravo.
Je le recommande à tout le monde...
Je me suis donc mis à explorer ce topo sur les guitares de Brassens ; c'est qu'il en a eu un paquet ce bon Georges !
Merci Pat par ce sujet passionant que je découvre par petites touches depuis quelques jours...Ça c'est du boulot, et du bon...Bravo.
Je le recommande à tout le monde...
Re: Les Busato de Brassens
Merci Bernie de ce retour, qui me fait bien plaisir.
Je me suis efforcé - avec autant de rigueur que possible, bien qu'en ne me basant que sur des documents disponibles sur le web - de contribuer à préciser un peu l'histoire des guitares de Brassens, et avec elle, celle de quelques unes des productions de Busato, Favino et Gérôme. Trois luthiers français - ou établis en France - dont deux demeureront célèbres. Il va de soi que ce petit historique est destiné à être complété au gré des découvertes à venir.
pa_t
Je me suis efforcé - avec autant de rigueur que possible, bien qu'en ne me basant que sur des documents disponibles sur le web - de contribuer à préciser un peu l'histoire des guitares de Brassens, et avec elle, celle de quelques unes des productions de Busato, Favino et Gérôme. Trois luthiers français - ou établis en France - dont deux demeureront célèbres. Il va de soi que ce petit historique est destiné à être complété au gré des découvertes à venir.
pa_t
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
Re: Les Busato de Brassens
J'aurais pensé que tu étais allé visiter ces endroits où sont exposées les guisares comme l'espace Georges Brassens à Sète par exemple. Ce sera peut-être l'occasion d'un nouveau chapître avec des photos personnelles.pa_t a écrit : ↑jeu. 06 août 2020, 17:03Je me suis efforcé - avec autant de rigueur que possible, bien qu'en ne me basant que sur des documents disponibles sur le web - de contribuer à préciser un peu l'histoire des guitares de Brassens, et avec elle, celle de quelques unes des productions de Busato, Favino et Gérôme. Trois luthiers français - ou établis en France - (...). Il va de soi que ce petit historique est destiné à être complété au gré des découvertes à venir.
pa_t
Sète c'est joli, construit en partie sur la mer, assez vivant - quelques bons festivals l'été d'ordinnaire ("Jazz à Sète", "Voix Vives de la Méditéranée" si tu aimes la Poésie et les Poètes, etc.). Un bel espace vert, plein de petites rues charmantes qui y montent, la plage de la Corniche - pas dangereuse même bourré , comme dit la chanson -, un camping pas cher (en septembre au moins) - à l'Auberge de Jeunesse je crois -, etc.
J'suis pas trop loin de Sète et j'y retournerai certainement visiter l'Espace Georges Brassens - qui était fermé à l'heure où j'y suis allé - ou voir l'atelier du luthier que j'y connais (J.M.Lebon), ou autre...Pas mal de bateaux aussi et un resto-spectacle consacré j'imagine aux chansons de Brassens "les Amis de Georges", mais je ne connais pas.
Il y a le successeur (petit-fils ou arrière petit-fils) Favino installé en Midi-Pyrénées qui exposait à Toulouse au salon des luthiers des "Internationales de la Guitare de Montpellier"(IG) l'an dernier (ou l'année d'avant). J'ai mis un post à l a rubrique 'Festoival' si ça va sur ton ch'min...
Re: Les Busato de Brassens
Merci de ces précieux conseils! Je ne connais Sète que par l'intermédiaire de Brassens, dont j'ai toujours aimé tout à la fois la personne, la musique et la poésie, et j'ai donc pour cette ville un a priori positif. Mais je sais aussi qu'il faut généralement se méfier ses a priori.
Fort heureusement, ce que tu en dis m'en donne une idée plus précise, et très sympathique, qui me donne envie d'y aller.
Fort heureusement, ce que tu en dis m'en donne une idée plus précise, et très sympathique, qui me donne envie d'y aller.
Dernière modification par pa_t le lun. 10 août 2020, 11:24, modifié 1 fois.
"Il faut avoir une grande musique en soi pour faire danser la vie." F. Nietzsche
Re: Les Busato de Brassens
Ça vaut le coup d'œil, mais des gens qui y habitent avec qui j'ai sympathisé m'ont dit de bien éviter les restos en zone touristes
(puis Brassens n'y a pas eu sa stelle-sur-plage, avec pin parasol de prèféren--en_ence.., [ousque de jeunes ondines à moitié dévêtues.., mais la bonne moraliré du forum ne me permet pas d"en dire d"avanta-a_a-ge... } ; mais les gens continuent d'écouter ses chansons, alors qui sait)...
Il y a sa tombe à aller y voir. aussi quand même et l'ensemble est sympa.
(puis Brassens n'y a pas eu sa stelle-sur-plage, avec pin parasol de prèféren--en_ence.., [ousque de jeunes ondines à moitié dévêtues.., mais la bonne moraliré du forum ne me permet pas d"en dire d"avanta-a_a-ge... } ; mais les gens continuent d'écouter ses chansons, alors qui sait)...
Il y a sa tombe à aller y voir. aussi quand même et l'ensemble est sympa.
Re: Les Busato de Brassens
Bonjour à tous,
J'ai, via mon père décédé il y a quelques mois, récupéré cette guitare "Alavrez de Castro" datée de 1955, vendue par Paul Beusher visiblement.
Cette guitare ressemble très fortement à la Gérôme de la pochette d'Oncle Archibald"
En faisant des recherches il pourrait s'agir d'une fabrication d'un certain David Enesa. On voit ce modèle sur ce catalogue Paul Beusher trouvé sur sur le site "Les guitares de David Enesa"http://david.enesa.free.fr/ http://vintage.catalogs.free.fr/PaulBeu ... uscher.pdf
Cette guitare a été restaurée par Jérémie Geffroy.
Question : est on certain que cette fameuse guitare de la pochette "Oncle Archibald" est une Gérôme ?
Qu'en dîtes vous ?
Merci pour vos retours d'experts !
J'ai, via mon père décédé il y a quelques mois, récupéré cette guitare "Alavrez de Castro" datée de 1955, vendue par Paul Beusher visiblement.
Cette guitare ressemble très fortement à la Gérôme de la pochette d'Oncle Archibald"
En faisant des recherches il pourrait s'agir d'une fabrication d'un certain David Enesa. On voit ce modèle sur ce catalogue Paul Beusher trouvé sur sur le site "Les guitares de David Enesa"http://david.enesa.free.fr/ http://vintage.catalogs.free.fr/PaulBeu ... uscher.pdf
Cette guitare a été restaurée par Jérémie Geffroy.
Question : est on certain que cette fameuse guitare de la pochette "Oncle Archibald" est une Gérôme ?
Qu'en dîtes vous ?
Merci pour vos retours d'experts !