Benoît de Bretagne - Luthier - Pas de Calais

Rouges ou blanc, à vous de nous en parler!

J'ai un gros faible pour les Bourgognes (rouges), que je trouve un poil plus raffinés, fins, plus "mystérieux" (féminins ) que les Bordeaux, mais c'est une question de gout et de ressentis!!

Récemment un Nuit Saint Georges 96, tout simplement sublime avec un petit chevreuil...

Moi aussi ma préférence va aux côtes de nuit. Je les trouve élégants et raffinés, mais là encore c'est tout une question d'éducation quand on est né pas loin d'un terroir on grandi avec on l'apprivoise on se crée des souvenir avec. A 15 ans mon parrain m'a fait gouter un richebourg exceptionnel, quand il est mort j'avais 38 ans et il m'avais laissé une bouteille c'est la première fois qu'un nectar m'a fait pleurer. de puis c'est mon vin préféré mais je n'arrive plus a en trouver à des prix décents. Dommage le souvenir de mon parrain restera sur mes papilles.

Merci d'avoir cité ces anecdotes, un peu de votre passé et de faire découvrir(pour moi ces côtes de nuit), que je ne pese jamais avoir goûté!

Benoit de Bretagne

allez mon benoit je met un bouteille de nuits saint george de côté pou notre recontre

J'ai pas oublié de te dire que je venais près de chez toi la semaine prochaine ahhh les gourmands...

Benoit de Bretagne

tu viens ou ?

rires... je faisais mon soiffard... non malheureusement je suis enchaîné à l'atelier!

Benoit de Bretagne

KOBAIAAH a écrit :Moi aussi ma préférence va aux côtes de nuit. Je les trouve élégants et raffinés, mais là encore c'est tout une question d'éducation quand on est né pas loin d'un terroir on grandi avec on l'apprivoise on se crée des souvenir avec. A 15 ans mon parrain m'a fait gouter un richebourg exceptionnel, quand il est mort j'avais 38 ans et il m'avais laissé une bouteille c'est la première fois qu'un nectar m'a fait pleurer. de puis c'est mon vin préféré mais je n'arrive plus a en trouver à des prix décents. Dommage le souvenir de mon parrain restera sur mes papilles.

du Guy dans le texte Intelligence et sensibilité

Ma contribution de la journée (l'avant-propos de Jean-François Bazin dans son livre "La Romanée-Conti") :

"Il était une fois, dans la Côte de Nuits, un vieux vigneron qui approchait de ses cent ans. Son médecin était mort depuis longtemps et, si la goutte engourdissait parfois ses jambes, il se portait comme un conscrit courant la Poule. Pensant à ce bel anniversaire, ses amis voulurent lui réserver une surprise. Ne pouvait-il pas identifier les yeux fermés, de Gevrey à Premeaux, chaque cru, chaque millésime et même chaque propriétaire ? Eh bien! on allait le mettre à l'épreuve, l’ancêtre. Ils dénichèrent une petite parcelle oubliée entre deux murgers, n'ayant droit à aucune appellation mais fort bien environnée. Ils y plantèrent un bout de vigne et, ne me demandez pas comment, ils réussirent à échapper à la vigilance de tous les services officiels qui, je crois bien, partageaient le secret. Comme ils s'y étaient pris longtemps à l'avance, ils attendirent la quatrième feuille, la cinquième et firent en douce deux ou trois pièces de ce vin. Quand il eut soufflé d'un coup de vent les cent bougies de son vacherin au cassis, le vieux vigneron vit venir l'affaire. Assis autour de lui tout en rond comme au Tastevinage, ses bons amis lui servirent un verre et lui dirent :
- Toi qui reconnais n'importe quel vin de la Côte de Nuits, tu sauras bien trouver ce que c'est !
Le vieux vigneron contempla longtemps la robe. À coup sûr, ce vin n'était pas de son âge. Quelle pitié de bousculer une pareille jeunesse! Mais enfin, puisqu'on le lui demandait... Il posa son nez sur le verre, le huma plusieurs fois. Puis il fit glisser le vin sur sa langue, sous sa langue, le mâcha avec application, le laissa reposer en bouche, le recracha. Il resta silencieux un grand moment, caressa sa moustache et prit un air navré :

- Je suis désolé de vous l'apprendre, mais ce vin n'existe pas !"

très jolie histoire !

Benoit de Bretagne

Lors d'une dégustation, j'ai trouvé ça:


On passe du 1996 au 2005, mais pas mal du tout cet Albuca.

Pour ma part ca sera un Corton Charlemagne, année 2003. J'en ai trois bouteilles à la cave que je me réserve pour une grande occasion, comme mon divorce prochain.

Patrick

pagail a écrit :Pour ma part ca sera un Corton Charlemagne, année 2003. J'en ai trois bouteilles à la cave que je me réserve pour une grande occasion, comme mon divorce prochain.

Patrick

Euh, oui pourquoi pas... Fêter l'évènement ou bien le faire passer ? Moi personnellement je ne bois jamais quand je suis triste, mais ça m'arrive si rarement d'être triste...

Année chaude 2003... Je garde un souvenir inoubliable en dégustation "jeune" du Bonneau du Martray de cette année-là.

on m'a dit que l'année 2005 a été une année exceptionnelle
c'est-y donc vrai

bados a écrit :on m'a dit que l'année 2005 a été une année exceptionnelle
c'est-y donc vrai

C'est vrai. Et partout en France, de ce que j'ai pu goûté. Un 2005 complètement raté, je n'en ai pas souvenir.
Même des petits vins sont grands.
Même chez des producteurs qui ne sont pas des stars c'est grand.