Benoît de Bretagne - Luthier - Pas de Calais

j'ai l'occasion de déguster régulierement à souhait quelques whiskys.

essentiellement des single malt . d'ailleurs il faut toujours privilégier les single malt aux blend.

- ballantines 12 ans d'âge (blend whisky ) j'ai acheté ça pour la cuisine . il est acceptable , ce n'est pas du tord boyaux , mais sa charpente est imprécise. et ses arômes paraissent artificiels.

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les single malts goutés ↓↓ achetés sur cdiscount au meilleur prix .

- balvénie , 12 ans . (dans les 30 euros ) plus cher que celui ci-dessus. un whisky pas trop fort en alccol , simple, direct, sans fioriture mais correct. charpente légère mais présente . un petit whisky avec une vraie longueur en bouche .

- aberlour 18 ans . ( + de 35 euros ) . un vrai whisky bien franc du collier , un nez direct , péchu au gout , laissant de aromes de tabac irlandais. pas trop derriere, mais sympa. un incontournable .

- aberlour a'bunadh . (non filtré ) environ 58+ / 60 ° suivant les bouteilles.

plutôt vif en bouche, le taux d'alcool se ressent nettement , mais les arômes sont présents , whisky bien charpenté . un peu flashant pour les profanes . interessant à tous points de vue . un whisky que n'aurait pas renié le capitaine haddock.

- glenmorangie Nectar d'or . 46 % alcool .(45 / 55 euros environ ) supérieur au "10 ans" qu'on trouve dans tous les supermarchés, le nectar d'or porte bien son nom. son nez est aromatique et délicieux , whisky fruité , avec des arômes, orange et miel , (ce n'est pas un gout d'orange, mais un rappel subtil ) bien charpenté, élégant, superbe . longueur en bouche agréable.sensation "sucrée" , un whisky délicieux à conseiller à ceux qui n'aiment pas le whisky .

- Glendronach 15 ans revival . ( + de 50 euros ) . whisky moins fruité que le glenmorangie , nez délicieux et surprenant , attaque franche, aromes chocolats, fruits secs grillés, raisins secs, tabac blond frais , charpente parfaite , tres bien élaboré visiblement .longueur en bouche apres dégustation tres longue ... un whisky super bon et en rapport avec son prix .whisky parfaitement élaboré ,
sans conteste , un de mes meilleurs.
je le conseille à 100 % . satisfaction assurée . à ne pas partager.

- Oban Distillers Edition 1997 . ( 55 euros ou + ...

attaque en bouche beaucoup plus amortie qu'avec le glendronach . belle sensation en bouche
aromes singuliers . longueur en bouche interessante. légèrement tourbé sur la fin . mais à peine.



- Glendronach 18 ans Allardice 70cl 46° (+ de 60 euros).

un excellent whisky , comme le 15 ans de la même marque. mais avec tout en mieux . une petite merveille à planquer sous clef avec alarme à gaz et jet d'acide . ne le faites surtout pas gouter à vos amis . carnage garanti.

Si tu as aimé le Balvenie 12, je te recommande de tenter le Balvenie Rhum Cask, vieilli en fût de chêne ayant servi dans une rhumerie de Cuba, c'est top!

Sinon c'est cool, papa noel m'a apporté des pierres à whisky suédoises, à mettre au congélo et ensuite verser le whisky dessus, ça permet de le déguster un peu frais sans tout noyer avec un glaçon dégueu!

J'aime bien aussi le Laphroaig, un arôme très fumé, mais pas trop fort en alcool je trouve, ça passe bien.
Sinon, un de mes meilleurs souvenir de déguste de whisky, c'est un Hibiki (japonais) de 17 ans d'âge, un truc merveilleux, rien à voir avec un single malt écossais, c'est complètement autre chose, et excellent dans son genre, donc.

merci . c'est celui qu'on trouve un peu partout facilement je présumé .

le 14 ans .

hmm, je crois qu'il y a le Balvenie Double Wood (oak+cherry cask) en 14 aussi, il est pas mal non plus.
Mais je préfère le Cuban.

Une grande amatrice qui au demeurant est devenue caviste dans ma Bourgogne m'expliquait que, pour elle le whisky se buvait allongé d'un quart d'eau de source. Les arômes ressortent et le feux de l'alcool se transforme en un doux velours. J'ai essayé et je trouve que la dégustation est probante je ne suis pas un amateur de whisky mais mes papilles d'amateur de vin s'y retrouvent !

Avec ou sans eau, ça reste de l'alcool à brûler.............................................. les boyaux.

Gazalain a écrit :Avec ou sans eau, ça reste de l'alcool à brûler.............................................. les boyaux.

je pense que la caviste utilise l'eau pour amortir l'effet un peu choquant de l'alcool , mais ça ne tient qu' à elle .

mais dire que c'est de l'alcool à bruler ... , non , certainement pas.

les whiskys de boites de nuit sont des alcools à bruler , les whiskys à mois de 15 euros sont des alcools à bruler .

mais goutez un glendronach , un glenmorrangie nectar d'or , vous n'aurez certainement pas cette impression et vous y regarderez à deux fois avant d'y ajouter de l'eau ou je ne sais quoi.
ces whiskys là et d'autres bien plus chers n'ont vraiment qu'un rapport tres lointain avec les alcools de boite.

pour ma part ,je n'en consomme que tres peu , et j'aime bien y tremper un sucre que je croque en bouche comme quand j'étais petit avec la gnole.
l'avantage d'un whisky tres arômatique c'est que , même quelques gouttes , suffisent à embaumer le palais. et du coup l'effet de brulure est tres amorti.
avec l'alcool , il faut y aller mollo de toute maniere.

je le remise au fond du placard , et non sur l'étagere de la cuisine , comme je n'y pense pas systematiquement.

J'ai trouvé ça :
"La dégustation du whisky sollicite tous les sens, en particulier l'odorat.
Dans la profession, on appelle les dégustateurs de whisky des noses (des nez). De même, une dégustation de whisky se dit un nosing et une salle de dégustation une nosing room. Les papilles gustatives ont une importance secondaire quand il s’agit de l’analyse sensorielle d’un whisky.

A proscrire :
Les glaçons :
L'usage de glaçons est à proscrire à tout prix. Le glaçon a pour effet de neutraliser les arômes émanant du whisky et exerce un effet anesthésiant sur les papilles.
Les mélanges :
Un bon whisky se suffit à lui-même. La fâcheuse habitude de vouloir ajouter du coca ou toute autre sorte d'autre soda est à proscrire. Le seul liquide qu'on peut ajouter à un single malt est l'eau. De préférence une eau minérale fraîche. L'idéal (difficilement réalisable en dehors de la distillerie même) est d'ajouter de l'eau de la source ayant servi à brasser le whisky...

A conseiller : l’eau
Le whisky gagne toujours à être allongé d’un peu d’eau. Cela révèle les arômes. La quantité juste varie selon le caractère du whisky, mais le plus souvent, une seule goutte suffit.Idéalement, on utilisera la même eau que celle utilisée dans l’élaboration du single malt dégusté. Mais il est très rare de pouvoir s’en procurer. Préférer une eau plate et non calcaire.
L’eau du robinet fera aussi l’affaire, à condition qu’elle demeure inodore. Il faut une eau à environ 15°C. Si l’eau est trop froide, l’éventail des arômes ne se déploiera pas

Les étapes de la dégustation d’un whisky :

Lors de la dégustation d’un whisky, c’est au nez que l’on obtiendra le maximum d’information. Le passage en bouche est facultatif.

1- Observer la couleur :

La couleur donne des informations sur le type de fût dans lequel le whisky a vieilli, ainsi que sur son âge.

2- Au nez :

Ceci permet de détecter une foule d'arômes.

3- Libérer le bouquet :

A ce stade, il faut ajouter de l'eau. Les avis concernant la quantité d'eau à utiliser divergent, mais pour ma part une seule goutte suffit. Ceci permet de libérer le bouquet du whisky. Après cette opération, un nouvel examen olfactif permet de découvrir une nouvelle palette aromatique.

4- En bouche :

Mettre le whisky en bouche, pour un examen gustatif. Si le whisky est trop agressif, on peut rajouter encore un peu d’eau, que l’on versera petit à petit."

Source : http://www.viticulture-oenologie-format ... whisky.htm

Boisson que je ne connais vraiment vraiment pas , désolé tout ce que j'ai bu Aberlour 18ans d'âge, Laphroaig... m'ont pas trop attiré, très fort je trouve , j'ai goûté il y a peu un Eddu grey rock que j'ai plus apprécié (attaque vive mais pas trop de longueur en bouche , plus fruité , léger). Donc merci pour vos infos, expérience... qui m'aideront à grandir un peu !

Benoit de Bretagne

quand vous goutez du whisky , ne parlez pas , et plutôt soyez seul .

humez le verre , tranquillement , détectez les parfums . et habituez le palet par le nez .

puis buvez quelques gouttes seulement et laissez les se développer completement en bouche , sentez la respiration au fond de la gorge et le nez détectez les parfums .

puis recommencez avec quelques gouttes .

ce qui fait qu'on aime pas whisky , c'est qu'on l'aborde du maniere trop abrupte . et dans le bruit , ou la compagnie .

les amateurs savent se taire au moment de la déguctation si ils partagent cette expérience .

Michel Couvreur, Bourguignon, faisait de très beaux whiskys. Ils ne sont pas donnés mais ils ne sont pas faits pour se murger. Par contre, à faire durer tout au long d'une bonne soirée guitare...