Blazer & Henkes présentation !
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- Benoit de Bretagne
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Blazer & Henkes présentation !
J'aimerai que notre ami Michel Waligora nous présente ici son dernier bijou, un instrument de rêve fabriqué par 2artisans allemands.
Tu m'as compté quelques annecdotes de coupe d'arbre, de séchâge...
A toi de jouer ! Merci!
Benoit de Bretagne
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Benoit de Bretagne
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Jusqu'à une période récente, j'ai eu, comme beaucoup d'entre nous, les yeux rivés sur l'autre côté de l'Atlantique fantasmant sur une production Américaine de qualité.
C'est avec le retour d'une fabrication qui n'a rien à envier aux modèles vintages que j'ai découvert, il y a une quinzaine d'années, la "nouvelle" lutherie. Dans son sillage une lutherie Européenne qui tient le haut du pavé et qui fait la nique aux guitares "Made in USA".
Emergeants de ce creuset, deux Luthiers installés en Allemagne non loin de Strasbourg qui, par la qualité de leurs instruments ainsi que leurs interventions sur des modèles vintage venus des quatre coins du monde, ont acquis une renommée internationale pleinement justifiée.
Leur travail, inspiré par les mythiques Martin de l'âge d'or, celles d'avant la seconde guerre mondiale, reprend une lutherie où le temps qui passe n'est rythmé que par le bruit des ciseaux à bois et celui de la cuillère dans la tasse de café que l'on prend le temps de déguster entre une table à coller et un sillet à tailler. C'est petit à petit en recherchant, expérimentant, accumulant une somme considérable de connaissances, de petits détails qui font la différence que Rudolph Blazer et Wilhelm Henkes ont retrouvé les gestes et techniques des anciens luthiers dont la renommée n'est plus à faire. Seule concession au modernisme, l'utilisation d'un renfort de manche en fibre de carbone dont ils maîtrisent parfaitement la technique. Avant de parler de l'instrument que j'ai acquis auprès d'eux, j'aimerais aborder un sujet important dans la construction d'une guitare, celui du choix des bois. Nos deux experts privilégient pour la table l'épicéa Européen qu'ils ont à disposition à deux heures de route de chez eux dans les Alpes de Voralberg à la frontière de l'Autriche et de l'Allemagne. C'est là qu'ils trouvent les bois qui sont les mieux à même de satisfaire leurs exigences extremes. La composition du sol y est excellente ainsi que le climat, pluvieux et neigeux, favorable à une pousse idéale. Les hivers y sont longs mais pas trop froids et les étés ni trop chauds ni trop secs. Les meilleurs endroits pour les arbres se situent à une hauteur de 1200, 1600 mètres sur le versant nord de la montagne avec un ensoleillement faible. Les arbres peuvent donc y pousser lentement et les fibres fabriquées par l'arbre durant l'hiver ne sont pas trop serrées ni le bois trop dur donnant un résultat global très homogène. Choisissant pratiquement les arbres sur pied, ils ont entière confiance en leur bûcheron, Josef Berckmann, qui connaît parfaitement leurs désirs et mets un point d'honneur à les satisfaire. La période à laquelle le bois doit être coupé est primordiale. Elle se situe à la première nouvelle lune sous le signe de la balance, fin septembre début octobre et se limite à une journée. Ainsi le bois ne contient que très peu de sève et de résine néfastes pour un bois destiné à la lutherie. Il est à noter qu'à l'époque où le bois était transporté par eau les restants de sève finissaient de se dissoudre par un trempage prolongé. Le bois séchait plus rapidement et convenait ainsi parfaitement à la fabrication des instruments.
Pour ceux qui douteraient du bien fondé de l'utilisation des calendriers lunaires il suffit de voir l'état de conservation des chalets des Alpes, vieux pour certains de plusieurs centaines d'années. De même pour la charpente de la cathédrale Notre Dame De Paris, sans aucunes altérations dues au temps, ni insectes ni maladies.
La région de Voralberg
Josef et Rudi
Coupe sur quartier
Séchage du bois
Stockage
Une future table
La Blazer & Henkes OM 45 Rio / Européen que j'ai acquis fait partie d'un lot commandé par Jim Baggett, le boss de Mass Street Music. Jim Baggett est le seul importateur Blazer & Henkes aux Etats unis et il leur voue un véritable culte. Collectionneur de vieilles Martin, il vient d'ailleurs d'en céder une au musée Martin, il considère les B&H comme égales si ce n'est meilleures, pour certaines, aux modèles anciens.
Lorsqu'il reçut cette OM 45, la trouvant tellement bonne et belle il ne pu se résoudre à la mettre en vente et la garda pour son usage personnel. Deux ans plus tard, en bon commerçant, il se décida à la vendre et j'en fus l'acquéreur. A noter que cette guitare est virtuellement neuve.
Cette guitare est construite dans la plus pure tradition Martin des années trente. La table, pour un meilleur rendu sonore est bombée, l'instrument entièrement assemblé à la colle animale nacre y compris. Rudi colle l'abalone de la table en deux temps assurant que cette technique est un des secrets du son Martin vintage. Comme toutes les B&H, pour des raisons d'hygrométrie elle a été fabriquée l'hiver et vernie l'été. La quantité de guitares fabriquées ne dépasse pas la vingtaine par an assurant un travail de grande qualité. A la prise en main on est saisi par la légèreté de l'instrument ainsi que par le manche dont le profil assure un jeu particulièrement aisé. Nous sommes là proches de la perfection. Le son est lumineux et d'une pureté sans pareil. Bouleversant ! L'équilibre est parfait.
Je suis convaincu que si Christian Frederick Martin avait la possibilité de vivre une seconde vie il fabriquerait des Blazer & Henkes.
Quelques photos personnelles de l'atelier à Tubingem
L'atelier
Rudi et Willi au travail
Rudi sur une table
Quelques guitares en cours
La cave aux jambons
Rudi & Willi
Liens :
Blazer & Henkes : http://www.antique-acoustics.de/
Josef Berckmann
Tonewood
Grindl 110
A-6943 Riefensberg
Austria
Phone/fax : 01143-5513 8873
Grâce à des luthiers comme Blazer & Henkes, Benoit de Bretagne et Alain Quéguiner particulièrement pour ses Jumbo, pour ne citer qu'eux, nous n'avons rien à envier aux productions étrangères et avons toutes les raisons d'être fiers d'être Européens.
C'est avec le retour d'une fabrication qui n'a rien à envier aux modèles vintages que j'ai découvert, il y a une quinzaine d'années, la "nouvelle" lutherie. Dans son sillage une lutherie Européenne qui tient le haut du pavé et qui fait la nique aux guitares "Made in USA".
Emergeants de ce creuset, deux Luthiers installés en Allemagne non loin de Strasbourg qui, par la qualité de leurs instruments ainsi que leurs interventions sur des modèles vintage venus des quatre coins du monde, ont acquis une renommée internationale pleinement justifiée.
Leur travail, inspiré par les mythiques Martin de l'âge d'or, celles d'avant la seconde guerre mondiale, reprend une lutherie où le temps qui passe n'est rythmé que par le bruit des ciseaux à bois et celui de la cuillère dans la tasse de café que l'on prend le temps de déguster entre une table à coller et un sillet à tailler. C'est petit à petit en recherchant, expérimentant, accumulant une somme considérable de connaissances, de petits détails qui font la différence que Rudolph Blazer et Wilhelm Henkes ont retrouvé les gestes et techniques des anciens luthiers dont la renommée n'est plus à faire. Seule concession au modernisme, l'utilisation d'un renfort de manche en fibre de carbone dont ils maîtrisent parfaitement la technique. Avant de parler de l'instrument que j'ai acquis auprès d'eux, j'aimerais aborder un sujet important dans la construction d'une guitare, celui du choix des bois. Nos deux experts privilégient pour la table l'épicéa Européen qu'ils ont à disposition à deux heures de route de chez eux dans les Alpes de Voralberg à la frontière de l'Autriche et de l'Allemagne. C'est là qu'ils trouvent les bois qui sont les mieux à même de satisfaire leurs exigences extremes. La composition du sol y est excellente ainsi que le climat, pluvieux et neigeux, favorable à une pousse idéale. Les hivers y sont longs mais pas trop froids et les étés ni trop chauds ni trop secs. Les meilleurs endroits pour les arbres se situent à une hauteur de 1200, 1600 mètres sur le versant nord de la montagne avec un ensoleillement faible. Les arbres peuvent donc y pousser lentement et les fibres fabriquées par l'arbre durant l'hiver ne sont pas trop serrées ni le bois trop dur donnant un résultat global très homogène. Choisissant pratiquement les arbres sur pied, ils ont entière confiance en leur bûcheron, Josef Berckmann, qui connaît parfaitement leurs désirs et mets un point d'honneur à les satisfaire. La période à laquelle le bois doit être coupé est primordiale. Elle se situe à la première nouvelle lune sous le signe de la balance, fin septembre début octobre et se limite à une journée. Ainsi le bois ne contient que très peu de sève et de résine néfastes pour un bois destiné à la lutherie. Il est à noter qu'à l'époque où le bois était transporté par eau les restants de sève finissaient de se dissoudre par un trempage prolongé. Le bois séchait plus rapidement et convenait ainsi parfaitement à la fabrication des instruments.
Pour ceux qui douteraient du bien fondé de l'utilisation des calendriers lunaires il suffit de voir l'état de conservation des chalets des Alpes, vieux pour certains de plusieurs centaines d'années. De même pour la charpente de la cathédrale Notre Dame De Paris, sans aucunes altérations dues au temps, ni insectes ni maladies.
La région de Voralberg
Josef et Rudi
Coupe sur quartier
Séchage du bois
Stockage
Une future table
La Blazer & Henkes OM 45 Rio / Européen que j'ai acquis fait partie d'un lot commandé par Jim Baggett, le boss de Mass Street Music. Jim Baggett est le seul importateur Blazer & Henkes aux Etats unis et il leur voue un véritable culte. Collectionneur de vieilles Martin, il vient d'ailleurs d'en céder une au musée Martin, il considère les B&H comme égales si ce n'est meilleures, pour certaines, aux modèles anciens.
Lorsqu'il reçut cette OM 45, la trouvant tellement bonne et belle il ne pu se résoudre à la mettre en vente et la garda pour son usage personnel. Deux ans plus tard, en bon commerçant, il se décida à la vendre et j'en fus l'acquéreur. A noter que cette guitare est virtuellement neuve.
Cette guitare est construite dans la plus pure tradition Martin des années trente. La table, pour un meilleur rendu sonore est bombée, l'instrument entièrement assemblé à la colle animale nacre y compris. Rudi colle l'abalone de la table en deux temps assurant que cette technique est un des secrets du son Martin vintage. Comme toutes les B&H, pour des raisons d'hygrométrie elle a été fabriquée l'hiver et vernie l'été. La quantité de guitares fabriquées ne dépasse pas la vingtaine par an assurant un travail de grande qualité. A la prise en main on est saisi par la légèreté de l'instrument ainsi que par le manche dont le profil assure un jeu particulièrement aisé. Nous sommes là proches de la perfection. Le son est lumineux et d'une pureté sans pareil. Bouleversant ! L'équilibre est parfait.
Je suis convaincu que si Christian Frederick Martin avait la possibilité de vivre une seconde vie il fabriquerait des Blazer & Henkes.
Quelques photos personnelles de l'atelier à Tubingem
L'atelier
Rudi et Willi au travail
Rudi sur une table
Quelques guitares en cours
La cave aux jambons
Rudi & Willi
Liens :
Blazer & Henkes : http://www.antique-acoustics.de/
Josef Berckmann
Tonewood
Grindl 110
A-6943 Riefensberg
Austria
Phone/fax : 01143-5513 8873
Grâce à des luthiers comme Blazer & Henkes, Benoit de Bretagne et Alain Quéguiner particulièrement pour ses Jumbo, pour ne citer qu'eux, nous n'avons rien à envier aux productions étrangères et avons toutes les raisons d'être fiers d'être Européens.
Dernière modification par MICHEL WALIGORA le mar. 10 mai 2011, 16:26, modifié 3 fois.
- loup blanc
- Messages : 738
- Inscription : lun. 17 avr. 2006, 22:09
Super reportage
Pour en ajouter une couche , je peux témoigner de la passion "lucide" de Michel pour les guitares d'exception ...
Chez lui, la "mode" n'a pas de prise ... il n'y a qu'à voir ses chemises
Le choix d'un instrument ne concède rien au hasard ou à l'influence d'un élitisme prétentieux : la finition 45 et/ou les essences ne sont pas ostentatoires chez ce Monsieur qui cultive passion avec raison .
En clair, il ne choisit et donc ne possède que les instruments qui vont être les voix de sa musique. Seule une longue expérience et l'abandon de toute "frime" permet certainement de savoir et entendre ce qu'un instrument a à donner ...
Ces 2 luthiers allemands encore inconnus pour nombre d'entre nous avant que le druide nous les dévoile sont pour lui les tenants d'une tradition et d'une qualité de fabrication hors du commun.
Mais il faut avoir les moyens d'apprécier ce genre de "bête" et je ne parle pas (que) de finance ... je parle d'âme, de choix mutuel, de rencontre avec son instrument ...
Se "payer" une 45 est à la portée de quelques uns ... le faire pour étaler la nacre et le Rio peut être divertissant : ça fait de belles photos et ça fait baver sur les forums dans une vitrine, ça égaye et à la revente, il y aura toujours un "amateur" pour faire sa star devant sa télé
Dans le cas du pépére Wali, c'est évident pour l'avoir vécu "live", il est tombé "in love" de sa teutone , a succombé sans coup férir à autre chose qu'une plastique gaulée version
Mais sa démarche ne présume pas que cette guitare soit finalement "meilleure" qu'une autre : elle l'est pour lui (bon OK, pour un toulousain en ruth aussi ) parcequ'il doit l'être pour elle
Ayant eu la chance de faire chanter sa Schoenberg, je sais qu'à ce niveau de gratte, le coup de foudre ne s'explique plus par les qualités de l'instrument (qui en sont pétris ) mais par l'échange avec celui qui en joue ... et là, la nacre, le mythe, la renommée ou les € à aligner ne font rien de plus aux oreilles, aux entrailles, à son âme
Bref, et pour synthétiser ce que j'ai retenu de Michel au travers de sa passion pour ses guitares : Martin, Guid, Gibson, Bdb, Fylde ... c'est la quête de l'instrument qui nous attend qui est merveilleuse quand on cherche ..... de vivre intensément le moment présent avec celle(s) que l'on a (déjà) quand on a trouvé ... et de grandir ensemble pour sa musique
Pour en ajouter une couche , je peux témoigner de la passion "lucide" de Michel pour les guitares d'exception ...
Chez lui, la "mode" n'a pas de prise ... il n'y a qu'à voir ses chemises
Le choix d'un instrument ne concède rien au hasard ou à l'influence d'un élitisme prétentieux : la finition 45 et/ou les essences ne sont pas ostentatoires chez ce Monsieur qui cultive passion avec raison .
En clair, il ne choisit et donc ne possède que les instruments qui vont être les voix de sa musique. Seule une longue expérience et l'abandon de toute "frime" permet certainement de savoir et entendre ce qu'un instrument a à donner ...
Ces 2 luthiers allemands encore inconnus pour nombre d'entre nous avant que le druide nous les dévoile sont pour lui les tenants d'une tradition et d'une qualité de fabrication hors du commun.
Mais il faut avoir les moyens d'apprécier ce genre de "bête" et je ne parle pas (que) de finance ... je parle d'âme, de choix mutuel, de rencontre avec son instrument ...
Se "payer" une 45 est à la portée de quelques uns ... le faire pour étaler la nacre et le Rio peut être divertissant : ça fait de belles photos et ça fait baver sur les forums dans une vitrine, ça égaye et à la revente, il y aura toujours un "amateur" pour faire sa star devant sa télé
Dans le cas du pépére Wali, c'est évident pour l'avoir vécu "live", il est tombé "in love" de sa teutone , a succombé sans coup férir à autre chose qu'une plastique gaulée version
Mais sa démarche ne présume pas que cette guitare soit finalement "meilleure" qu'une autre : elle l'est pour lui (bon OK, pour un toulousain en ruth aussi ) parcequ'il doit l'être pour elle
Ayant eu la chance de faire chanter sa Schoenberg, je sais qu'à ce niveau de gratte, le coup de foudre ne s'explique plus par les qualités de l'instrument (qui en sont pétris ) mais par l'échange avec celui qui en joue ... et là, la nacre, le mythe, la renommée ou les € à aligner ne font rien de plus aux oreilles, aux entrailles, à son âme
Bref, et pour synthétiser ce que j'ai retenu de Michel au travers de sa passion pour ses guitares : Martin, Guid, Gibson, Bdb, Fylde ... c'est la quête de l'instrument qui nous attend qui est merveilleuse quand on cherche ..... de vivre intensément le moment présent avec celle(s) que l'on a (déjà) quand on a trouvé ... et de grandir ensemble pour sa musique
Dernière modification par Steph le dim. 28 sept. 2008, 00:04, modifié 1 fois.
Music is'nt a skill. It's just pure feeling.
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Que dire de plus !
Merci pour ce post, steph, qui me touche beaucoup ! Tu es un véritable gentleman doublé d'un poète. Tes propos dénotent une sensibilité hors du commun et un humanisme à fleur de peau.
Les B&H sont considérées par beaucoup comme les meilleures guitares au monde. Je déteste ce titre prétentieux et élitiste.
La meilleure guitare au monde est celle qui est le parfait prolongement du bras de celui qui en joue, lui permettant de montrer son âme et d'offrir en partage ce qu'il a de meilleur en lui.
Merci pour ce post, steph, qui me touche beaucoup ! Tu es un véritable gentleman doublé d'un poète. Tes propos dénotent une sensibilité hors du commun et un humanisme à fleur de peau.
Les B&H sont considérées par beaucoup comme les meilleures guitares au monde. Je déteste ce titre prétentieux et élitiste.
La meilleure guitare au monde est celle qui est le parfait prolongement du bras de celui qui en joue, lui permettant de montrer son âme et d'offrir en partage ce qu'il a de meilleur en lui.
Voilà : c'est ce que je voulais dire ... mais en mieux dit et plus courtMICHEL WALIGORA a écrit :La meilleure guitare au monde est celle qui est le parfait prolongement du bras de celui qui en joue, lui permettant de montrer son âme et d'offrir en partage ce qu'il a de meilleur en lui.
PS : le côté "gentleman à fleur de peau" ... t'en parlera à ma nana ... elle va bien se marrer ... mais comment ça laquelle ???
Music is'nt a skill. It's just pure feeling.
Comment veux-tu que les nanas résistent avec un tel verbe . Toujours aussi bon .Steph a écrit :Voilà : c'est ce que je voulais dire ... mais en mieux dit et plus courtMICHEL WALIGORA a écrit :La meilleure guitare au monde est celle qui est le parfait prolongement du bras de celui qui en joue, lui permettant de montrer son âme et d'offrir en partage ce qu'il a de meilleur en lui.
PS : le côté "gentleman à fleur de peau" ... t'en parlera à ma nana ... elle va bien se marrer ... mais comment ça laquelle ???
Pour revenir à la B&H, je m'en suis toujours pas remis. Elle m'allait comme un gant . Hein steph, t'es d'accord ?:lol: Il me reste une place vacante au mur ... arghhh... si je n'avais déjà pas fait mes emplettes... j'aurais revu ma copie Michel, on s'est rencontré trop tard...
D'un autre coté, j'ai mon objectif pour mes 20 prochaines années ... (le temps d'avoir les cheveux blancs du druide (et de trouver une chemise à la brocante))
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MICHEL WALIGORA a écrit :Que dire de plus !
Les B&H sont considérées par beaucoup comme les meilleures guitares au monde. Je déteste ce titre prétentieux et élitiste.
La meilleure guitare au monde est celle qui est le parfait prolongement du bras de celui qui en joue, lui permettant de montrer son âme et d'offrir en partage ce qu'il a de meilleur en lui.
Je suis 1000 x d’accord avec ceci.
La musique, lorsqu’on la joue, si elle vient du fond de soi, alors la on fait passer des sentiments, des sensations.
Jouer un morceau, pour le jouer c’est bien. Il peut être joué parfaitement mais ne rien retranscrire.
Mais lorsqu’on arrive à prendre un morceau, le rendre gai, ou triste ou mélancolique, ou dynamique ;
Alors la on a une certaine finesse (je ne dis pas maîtrise).
On a cette possibilité lorsqu’on fait corps avec son instrument, lorsqu’on le respect, lorsqu’on sait jusqu’où on peut aller avec lui.
etc.
Dernière modification par philippe al le dim. 28 sept. 2008, 09:53, modifié 1 fois.
Superbe reportage, merci Michel
L'analyse de Steph , Le Gentleman poete et la reponse de Michel résument bien le fond de ma pensée. Tout cela, on s'en rend compte à l'écoute de l'album de Michel, qui nous transmet ses fantasmes non sans nous laisser quelques cicatristes
A noter, pour être plus terre à terre, qu'avec ce genre de guitare, la technique du guitariste pour en tirer le meilleur doit être en rapport avec l'instrument. .....c'est la que ça merdouille (pour moi!)
L'analyse de Steph , Le Gentleman poete et la reponse de Michel résument bien le fond de ma pensée. Tout cela, on s'en rend compte à l'écoute de l'album de Michel, qui nous transmet ses fantasmes non sans nous laisser quelques cicatristes
A noter, pour être plus terre à terre, qu'avec ce genre de guitare, la technique du guitariste pour en tirer le meilleur doit être en rapport avec l'instrument. .....c'est la que ça merdouille (pour moi!)
Pour ceux qui parlent l'Allemand, Wilhelm Henkes tient une très intéressante rubrique "Vintage" dans la revue allemande bimestrielle "Akustik Gitarre" revue consacrée à la Gitarre Akustik comme son nom l'indique.
www.akustik-gitarre.com
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Merci Michel pour ce reportage très intéressant !
Tu as acquis une bien belle guitare et je serais curieux de l'entendre (si jamais tu as l'occasion de l'enregistrer ça serait top ). Les bois sélectionnés sont sublimes. Je craques devant les tables qui sont sublimes, hyper régulières. L'atelier a l'air de se trouver dans une petit village pittoresque... ça me rappelle quelque chose
Vraiment très chouette tout ça ! Merci
Tu as acquis une bien belle guitare et je serais curieux de l'entendre (si jamais tu as l'occasion de l'enregistrer ça serait top ). Les bois sélectionnés sont sublimes. Je craques devant les tables qui sont sublimes, hyper régulières. L'atelier a l'air de se trouver dans une petit village pittoresque... ça me rappelle quelque chose
Vraiment très chouette tout ça ! Merci