Birdie a écrit :Il a une bonne bouille ton alto Alain.
L'érable du dos n'est pourtant pas très chouette, c'est de la récup de la tempête de 1999 et toujours la même provenance : le parc du château de Versailles.
Et puis les photos, c'est flatteur, un peu comme celles des annonces immobilières
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
Superbe Alain, j'aime beaucoup la couleur du vernis.
Tu as utilisé le livre de P. Altenburger chez Vial pour te guider ? Je l'ai acheté et feuilleté et alors, bravo pour ton boulot, parce que c'est d'une complexité la fabrication d'un violon/alto...
Finis vite le montage et dis-nous comment sont les premiers cris du bébé !
C'est ce livre qui m'a bien servi pendant la fabrication. J'ai repris le plan Maggini sur Autocad pour sortir les gabarits sur imprimante, ça aide.
C'est un vernis au tampon j'ai commencé au pinceau plusieurs couches mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi sur la table à un seul endroit, ça reste mat, j'ai beau charger, le lendemain, c'est toujours mat. Une tâche de 3 à 4 cm de Ø.
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
Même expérience sur la table de ma dernière guitare.
Pendant plusieurs passages de tampon, à un jour d'intervalle, j'avais une zone mate de la taille d'une pièce de 5 frs. J'ai d'abord pensé que c'était la zone où je commençais avec le tampon légèrement huilé. Cela pouvait être l'huile mais ce n'était pas ça, comme je l'ai vu en changeant l'endroit de la première pose du tampon. J'ai finalement arrêté les passages de vernis pendant 2 semaines pour que la gomme laque sèche bien, très légèrement poncé et cela s'est arrangé.
Je ne sais pas à quoi c'est dû. J'ai utilisé une nouvelle bouteille d'alcool pour faire mon vernis, c'est de l'alcool dit absolu mais il n'est pas très clair de savoir avec quoi il est dénaturé. Difficile de trouver de l'alcool pur dénaturé à l'isopropanol. Si jamais tu connais un fournisseur à un prix raisonnable...
Mais je ne suis pas sûr que ce soit dû à l'alcool. J'ai aussi pensé que j'avais posé la main sur le vernis (sec) et laissé un peu de sueur avant de passer une nouvelle couche au tampon. Le vernis au tampon est assez résistant mais il craint tout ce qui est alcalin, ainsi on se nettoie très facilement le vernis sur les doigts avec du savon de Marseille.
C'est vrai que c'est agaçant d'avoir cet effet, on a l'impression que la zone mate correspond à une remontée de quelque chose sous le vernis.
Ca arrive effectivement. Le vernis doit être "brûlé" à cet endroit donc il faut laisser sécher un peu, poncer tout au 400 pour que ça accroche et reprendre le vernissage sans se soucier de la zone en particulier. Si tu te focalise sur cette zone, tu vas inconsciemment insister dessus et ça n'arrangera rien. Avec un peu de patience ça finira par prendre à cet endroit-là (ça peut être relativement long).
Merci Florian pour ton conseil, mais comment veux tu que ça sèche, il y avait 6° ce matin dans mon atelier et pas plus de 14° dans la maison. Ah le joli mois de mai.
Obligé de faire du feu dans la cuisinière avec mes guitares coupées en morceaux,
Mais non, je déconne !!!
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
J'adore cette couleur. Chapeau Alain ! Si j'ai bien compris, tu as appliqué de la gomme laque diluée dans l'alcool au pinceau. Ca tend bien ? Tu ponces entre les couches ?
Johan a écrit :J'adore cette couleur. Chapeau Alain ! Si j'ai bien compris, tu as appliqué de la gomme laque diluée dans l'alcool au pinceau. Ca tend bien ? Tu ponces entre les couches ?
Oui, c'est ça, mais les dernières couches, je les ai passées au tampon. j'ai poncé au 320 à l'eau après les couches au pinceau et au 400 avant les dernières couches au tampon, pas forcément à chaque couche.
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
Ça a l'air de bien marcher. As-tu traité le manche comme conseillé dans les bouquins ?
Une des recettes possibles, tirée de "The art of violin making":
- teinter au thé fort
- lustrer avec un chiffon sec
- appliquer une solution de silicate de potassium
- une réaction chimique se produit (le bois durcit, et les ondes ressortent plus)
- lustrer au chiffon sec
- sceller avec de l'huile de lin bouillie, ou de l'huile de teck, ou de la cire de carnauba.
Johan a écrit :As-tu traité le manche comme conseillé dans les bouquins ?
Une des recettes possibles, tirée de "The art of violin making":
- teinter au thé fort
- lustrer avec un chiffon sec
- appliquer une solution de silicate de potassium
- une réaction chimique se produit (le bois durcit, et les ondes ressortent plus)
- lustrer au chiffon sec
- sceller avec de l'huile de lin bouillie, ou de l'huile de teck, ou de la cire de carnauba.
Non, pour l'instant, dans le livre de Paul Altenburger, il ne dit rien à ce sujet sauf à ne pas le vernir.
J'ai déjà utilisé la chicorée pour teinter (mais pas pour l'alto) et l'huile de lin chaude pour tracer les lignes blanches sur les tennis en terre battue, en réalité, c'est de la brique pilée (ça pue).
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.