école de lutherie
Modérateurs : Benoit de Bretagne, carlos, chloé
école de lutherie
Au risque de reprendre ce qui a déjà été dit mais je n'ai pas épluché tt les sujets pourriez vous m'indiquer les différentes écoles de lutherie de guitares(classique)dans le monde et leur réputation (voire ce qu'elles proposent )?Merci d'avance
Tu trouveras pas mal d'infos ici :
http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... ight=ecole
Ensuite en complément je finis ma formation à l'école de Newark en Angleterre alors dis moi quel genre d'infos tu veux et si je peux t'aider ce sera avec plaisir
http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... ight=ecole
Ensuite en complément je finis ma formation à l'école de Newark en Angleterre alors dis moi quel genre d'infos tu veux et si je peux t'aider ce sera avec plaisir
Salut Luc, et bienvenue à toi! 
En cliquant sur "rechercher" + "école", voila ce que j'ai trouvé.
http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... ight=ecole
Greg.
PS: si tu as d'autres questions, pose les à la suite du post que je t'ai mis en lien!
Tout est plus lisible avec 1 post complet, plutot que 112 dispercés!
Merci.
Ah, Florian à été plus rapide, à cliquer sur envoi.
En cliquant sur "rechercher" + "école", voila ce que j'ai trouvé.
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Greg.
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écoles à l'etranger
bonjour florian j'ai été voir sur le net des infos sur newark cette école à l'air d'être réputée peux tu men dire plus?javais pensé à l'itemm mais la formation est elle aussi bonne?(je pense sérieusement à être luthier en guitare classique )sinon existe t il de bonne écoles en belgique ou espagne par exemple?et puis je me demandais bêtement peut-être là fabrication industrielle ne finira t elle pas par remplacer la lutherie artisanale?dernière question tu pense que passer par une ecole tel que mirecourt peut être un avantage pour la lutherie de guitare? merci d'avance
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Benoit de Bretagne
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Aucun avantage d'aller à Mirecourt! (on m'y a dit lors de l'entretien qu'une guitare était une boîte à camembert avec un manche au bout, puis au moins 20% de l'école de Londres où j'ai fini mes études était des élèves de Mirecourt, j'ai vu leur travailn et bien... 
bof...)
L'Itemm forme plus à devenir technicien réparateur
Selon moi l'Angleterre est un must, mais assez coûteux
!
Benoit de Bretagne
bof...)L'Itemm forme plus à devenir technicien réparateur
Selon moi l'Angleterre est un must, mais assez coûteux
!Benoit de Bretagne
Salut Luc,
Je vais essayer de te répondre au mieux avec mon expérience de 2 ans à Newark :
Tout d'abord, l'école de violon est très réputée, mais celle de guitare l'est beaucoup moins pour la simple et bonne raison que les profs ne se donnent pas vraiment la peine de la promouvoir.
Globalement je soirs de cette école plutôt satisfait mais il y a quelques points qui me gênent quand même : le principal problème c'est qu'il n'y a pas de "cours" de lutherie à proprement parlé (en fait les élèves regardent d'abord dans le livre de Courtnall et ensuite si il manque des infos le prof aide, mais malheureusement la plupart du temps ils restent à leur bureau et il faut aller les secouer). Comparé à l'école de violon où ils ont un cours pour chaque nouvelle notion je trouve que c'est très dommage.
Ensuite, sur les 3 profs qu'on a, la plupart des élèves sont unanimes pour dire qu'un seul donne vraiment de bons conseils qu'on peut appliquer les yeux fermés. Il s'agit de James Lister, luthier à Sheffield. Ensuite Roy Courtnall tient sa réputation de son bouquin mais en toute franchise je pense qu'il est un peu dépassé et surtout ce qui est dommage c'est qu'il ne fabrique plus depuis plusieurs années déjà. Enfin ,le troisième Mal Brady a de bons conseils parfois mais la plupart du temps il est parti à droite à gauche et quand ça ne l'arrange pas de répondre il donne des instructions à la va-vite qui peuvent conduire à l'erreur. Bon là c'est une vision très critique peut être un peu éxagérée mais globalement c'est le sentiment d'ensemble que j'ai des profs en sortant de l'école.
Par contre, un point positif est que l'atelier a été refait cette année et qu'il est très bien équipée (scie à ruban, perceuse à colonne, scie à chantourner). Il est juste un peu dommage que comme dans tout établissement où on met du matériel à disposition certains abusent un peu et ne prennent pas soin de ce qu'on leur prête.
Aussi, grâce à la communauté européenne l'école n'est pas payante (sous conditions mais en général il y a toujours moyens d'être exempté des frais d'inscriptions) et cette année j'ai eu le droit à des aides de l'école pour l'achat de bois et matériel (550 livres).
Comme l'a dit Benoit, la vie en Angleterre est relativement chères. Perso, j'ai la chance d'avoir trouvé une collocation très raisonnable au niveau loyer mais il n'empêche que pendant les deux ans que j'ai passé à Newark j'ai travaillé plusieurs soirs par semaine en tant que serveur dans des restaurants pour pouvoir vivre.
Donc en gros, je dirais que si tu es très motivé, que tu aimes fouiner à gauche à droite des infos et surtout que tu n'as pas peur de passer la plupart de ton temps à faire de la lutherie, l'école de Newark peut être une bonne opportunité pour apprendre les bases du métier mais ne t'imagines surtout pas qu'en sortant de l'école tu seras luthier... un long chemin se dessine encore après l'école pour appronfondir les connaissances (réparations, vernis, travail du bois,...).
Etre luthier ce n'est pas vraiment aussi idyllique que veulent bien nous faire croire les clichés. Benoit saura en parler mieux que moi mais un travail énorme et beaucoup de concessions sont à envisager pour pouvoir espérer parvenir à ce qui est le rêve de beaucoup d'entre nous.
Voilà c'est tout pour mon roman du jour il faut que je retourne à mes réglages de sillets
Je vais essayer de te répondre au mieux avec mon expérience de 2 ans à Newark :
Tout d'abord, l'école de violon est très réputée, mais celle de guitare l'est beaucoup moins pour la simple et bonne raison que les profs ne se donnent pas vraiment la peine de la promouvoir.
Globalement je soirs de cette école plutôt satisfait mais il y a quelques points qui me gênent quand même : le principal problème c'est qu'il n'y a pas de "cours" de lutherie à proprement parlé (en fait les élèves regardent d'abord dans le livre de Courtnall et ensuite si il manque des infos le prof aide, mais malheureusement la plupart du temps ils restent à leur bureau et il faut aller les secouer). Comparé à l'école de violon où ils ont un cours pour chaque nouvelle notion je trouve que c'est très dommage.
Ensuite, sur les 3 profs qu'on a, la plupart des élèves sont unanimes pour dire qu'un seul donne vraiment de bons conseils qu'on peut appliquer les yeux fermés. Il s'agit de James Lister, luthier à Sheffield. Ensuite Roy Courtnall tient sa réputation de son bouquin mais en toute franchise je pense qu'il est un peu dépassé et surtout ce qui est dommage c'est qu'il ne fabrique plus depuis plusieurs années déjà. Enfin ,le troisième Mal Brady a de bons conseils parfois mais la plupart du temps il est parti à droite à gauche et quand ça ne l'arrange pas de répondre il donne des instructions à la va-vite qui peuvent conduire à l'erreur. Bon là c'est une vision très critique peut être un peu éxagérée mais globalement c'est le sentiment d'ensemble que j'ai des profs en sortant de l'école.
Par contre, un point positif est que l'atelier a été refait cette année et qu'il est très bien équipée (scie à ruban, perceuse à colonne, scie à chantourner). Il est juste un peu dommage que comme dans tout établissement où on met du matériel à disposition certains abusent un peu et ne prennent pas soin de ce qu'on leur prête.
Aussi, grâce à la communauté européenne l'école n'est pas payante (sous conditions mais en général il y a toujours moyens d'être exempté des frais d'inscriptions) et cette année j'ai eu le droit à des aides de l'école pour l'achat de bois et matériel (550 livres).
Comme l'a dit Benoit, la vie en Angleterre est relativement chères. Perso, j'ai la chance d'avoir trouvé une collocation très raisonnable au niveau loyer mais il n'empêche que pendant les deux ans que j'ai passé à Newark j'ai travaillé plusieurs soirs par semaine en tant que serveur dans des restaurants pour pouvoir vivre.
Donc en gros, je dirais que si tu es très motivé, que tu aimes fouiner à gauche à droite des infos et surtout que tu n'as pas peur de passer la plupart de ton temps à faire de la lutherie, l'école de Newark peut être une bonne opportunité pour apprendre les bases du métier mais ne t'imagines surtout pas qu'en sortant de l'école tu seras luthier... un long chemin se dessine encore après l'école pour appronfondir les connaissances (réparations, vernis, travail du bois,...).
Etre luthier ce n'est pas vraiment aussi idyllique que veulent bien nous faire croire les clichés. Benoit saura en parler mieux que moi mais un travail énorme et beaucoup de concessions sont à envisager pour pouvoir espérer parvenir à ce qui est le rêve de beaucoup d'entre nous.
Voilà c'est tout pour mon roman du jour il faut que je retourne à mes réglages de sillets
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Benoit de Bretagne
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J'ai l'impression que c'est un peu la même chose dans les autres écoles d'Angleterre à Leeds(l'université a malheureusement fermé sa section lutherie guitare) nous étions très bien entourrés par 2profs: Peter Barton(guitare) et Kevin Wilkes(violon), les autres "remplissaient" de l'air... je pense avoir appris 90% sur 1année avec Peter Barton, j'ai eu la chance qu'il apprenne autant, plusieurs méthodes e travail, de l'ouverture, réflexion....
A l'université de Londres, le prof se promenait toute la journée: entre "contempler" la construction de l'immeuble d'en face et puis venait la promenade de l'atelier à son bureau, sans oublier se faire et boire son ptit thé, (lors de mon entretien d'entrée à Londres, je lui demande: que me conseillez vous, que dois je changer, améliorer sur mes guitares???: il me dit: avec les recommandations que tu as eu par Mr Barton, tu n'avais même pas besoin de venir(je venais de faire 4heures de route) puis il regarde mes guitares, il me dit: change rien!) La ça a gambergé dans ma tête, je me suis dit je reste à Leeds... ma famille m'a fait changer d'avis, en disant, tu verras, ça va changer, ce n'est quel e début, et puis c'est l'école qui est la mieux cotée!
bref... j'ai appris le vernis au tampon, une bricole ici et la et j'ai surtout pu accéder aux ateliers de journée et ceux du soir, du coup j'ai avancé sur mes guitares persos! Les collègues de classe bavaient derrière mon dos à dire que j'étais une usine, j'avais sorti 6guitares en 2ans alors que eux n'avaient même pas fini une!
A côté de ça je trimais pour faire mes devoirs, mémoires, physique, acoustique, sciences des matériaux, organologie, éthique de la restauration... économie, droits... des trucs qui ne me servent guerre aujourd'hui!
Et à côté, je faisais des ptits boulots, des réglages, réparations...
Donc, partir en Angleterre, ce n'est pas facile tous les jours, ça coûte cher et il faut bosser, étudier la lutherie est un privilège qu'il ne faut pas salir, ternir et gacher...
Benoit de Bretagne
à Leeds(l'université a malheureusement fermé sa section lutherie guitare) nous étions très bien entourrés par 2profs: Peter Barton(guitare) et Kevin Wilkes(violon), les autres "remplissaient" de l'air... je pense avoir appris 90% sur 1année avec Peter Barton, j'ai eu la chance qu'il apprenne autant, plusieurs méthodes e travail, de l'ouverture, réflexion.... A l'université de Londres, le prof se promenait toute la journée: entre "contempler" la construction de l'immeuble d'en face et puis venait la promenade de l'atelier à son bureau, sans oublier se faire et boire son ptit thé, (lors de mon entretien d'entrée à Londres, je lui demande: que me conseillez vous, que dois je changer, améliorer sur mes guitares???: il me dit: avec les recommandations que tu as eu par Mr Barton, tu n'avais même pas besoin de venir(je venais de faire 4heures de route) puis il regarde mes guitares, il me dit: change rien!) La ça a gambergé dans ma tête, je me suis dit je reste à Leeds... ma famille m'a fait changer d'avis, en disant, tu verras, ça va changer, ce n'est quel e début, et puis c'est l'école qui est la mieux cotée!
bref... j'ai appris le vernis au tampon, une bricole ici et la et j'ai surtout pu accéder aux ateliers de journée et ceux du soir, du coup j'ai avancé sur mes guitares persos! Les collègues de classe bavaient derrière mon dos à dire que j'étais une usine, j'avais sorti 6guitares en 2ans alors que eux n'avaient même pas fini une!
A côté de ça je trimais pour faire mes devoirs, mémoires, physique, acoustique, sciences des matériaux, organologie, éthique de la restauration... économie, droits... des trucs qui ne me servent guerre aujourd'hui!
Et à côté, je faisais des ptits boulots, des réglages, réparations...
Donc, partir en Angleterre, ce n'est pas facile tous les jours, ça coûte cher et il faut bosser, étudier la lutherie est un privilège qu'il ne faut pas salir, ternir et gacher...
Benoit de Bretagne
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riri
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- Localisation : Belgique à Liège, à côté de chez Smith, en face !!
re
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Benoit de Bretagne
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Tom Taylor
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Je trouve ça vraiment passionnant... c'est vrai que de l'extérieur, ça donne envie, cette sorte de rapport romantique, merveilleux à l'instrument, à lui donner naissance...
Et puis de l'autre coté du rêve, c'est vrai que ca reste un métier d'artisanat avec ses difficultés, son URSSAF, sa TVA, etc... qui eux n'en ont que foutre du coté romantique!
J'aurais adoré exercer un tel métier, et j'aurais surtout adoré avoir le courage de m'orienter au moment où tout le monde vous dit à l'école que la filière générale c'est toujours mieux que les sections techniques... résultat, je me retrouve avec un bagage en droit, des années d'expérience et un bel ulcère à l'estomac!
Ca me plairait bien de tenter de donner naissance à une guitare mais je n'ai aucune compétence si ce n'est de lui passer le chiffon une fois qu'elle est finit!!!! (dans mes réalisations en bois, au maximum, j'ai du faire la tour effeil en allumettes...)
Et puis je n'ai pas la place...Enfin bref, ça restera pour moi du domaine du rêve. Je m'y résouds.
En tous cas, vous avez toute mon admiration!...
Et puis de l'autre coté du rêve, c'est vrai que ca reste un métier d'artisanat avec ses difficultés, son URSSAF, sa TVA, etc... qui eux n'en ont que foutre du coté romantique!
J'aurais adoré exercer un tel métier, et j'aurais surtout adoré avoir le courage de m'orienter au moment où tout le monde vous dit à l'école que la filière générale c'est toujours mieux que les sections techniques... résultat, je me retrouve avec un bagage en droit, des années d'expérience et un bel ulcère à l'estomac!
Ca me plairait bien de tenter de donner naissance à une guitare mais je n'ai aucune compétence si ce n'est de lui passer le chiffon une fois qu'elle est finit!!!!
(dans mes réalisations en bois, au maximum, j'ai du faire la tour effeil en allumettes...)Et puis je n'ai pas la place...Enfin bref, ça restera pour moi du domaine du rêve. Je m'y résouds.
En tous cas, vous avez toute mon admiration!...
Allergique à la réalité... qui le lui rend bien!
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Benoit de Bretagne
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- Localisation : Bernieulles Pas de Calais
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Je pense aussi que vous ne vous sentez pas assez doué ou capable... mais l'important est de tenter, se donner les moyens, se dépasser et créer un trucs de ses mains... je vois ça au cours du soir, la guitare finie, il me disent: "je ne pensais pas réussir... j'ai réussi à faire ça moi..." et même s'il y a quelques accrocs, on s'en fiche, le tout est de libérer la soupape, de s'évader en ses temps durs...
Après partir étudier et essayer de vivre d'une passion à la base, c'est une autre affaire !
Benoit de Bretagne
Après partir étudier et essayer de vivre d'une passion à la base, c'est une autre affaire
!Benoit de Bretagne
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Jack
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Exactement pour ça que je vais tenter une petite construction.. l'évasion et le plaisir de faire un truc tout seul ..pour le résultat, je ferais au mieux et puis voilà .. bien vu BenoitBenoit de Bretagne a écrit :.... l'important est de tenter, se donner les moyens, se dépasser et créer un trucs de ses mains... je vois ça au cours du soir, la guitare finie, il me disent: "je ne pensais pas réussir... j'ai réussi à faire ça moi..." et même s'il y a quelques accrocs, on s'en fiche, le tout est de libérer la soupape, de s'évader en ses temps durs...
Benoit de Bretagne
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Tom Taylor
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