Impossible pour moi d'afficher les images de la nouvelle liste!
Plus souple que celui de la brévine donc plus que 2.5 t'es sur la bonne voie!
+++
Mes guitares flamencas #1, 2, 3 et la #4 en route.
Modérateurs : Benoit de Bretagne, carlos, chloé
Je vous tiens au courant.Bonsoir à tous,
Voilà, voilà, j’ai remis toutes les photos dans ImageShack pour qu’on puisse les voir directement à l’écran. Un travail de bénédictin quand on veut faire ça en nombre. Ci-dessous vous trouverez les premières photos de la construction de ma guitare flamenca. Ce sont les vingt premières photos, je mettrais les autres par la suite.
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas.
Amicalement,
Xavier
Fig. 1. Collage de la table en épicéa
Fig. 2. Thermomètre/hygromètre le moins cher que j’ai trouvé (chinois, environ 3 €)
Fig. 3. Le joint de la table n’est pas trop mal. Notez le fil bien serré de l'épicéa bien que la sonorité ne soit pas le top, beaucoup moins nerveuse qu’une table achetée en Suisse que je n’ai pas osé utiliser pour une première guitare.
Fig. 4. Traçage de la rosette au trusquin circulaire (acheté chez Dick)
Fig. 5. Plusieurs entailles concentriques à 1 mm de profondeur pour aider la découpe au ciseau à bois
Fig. 6. Bien affûter le ciseau à la pierre à eau
Fig. 7. Retirer le bois au ciseau jusqu'au fond des sillons (1 mm environ)
Fig. 8. Quelques défauts mais ce sera caché par la rosace
Fig. 9. Collage de la rosace (achetée toute faite chez Madinter)
Fig. 10. Séchage sous un poids et 2 heures après, c'est bon
Fig. 11. Rabotage de l'angle à 14° coupé dans le manche en cedro (Cedrella odorata). Il faut essayer de rendre les deux plans parfaitement plats et dans le prolongement l’un de l’autre.
Fig. 12. Collage de l'angle de la tête par rapport au manche. Une cale est placée sur la gauche pour éviter que ça glisse
Fig- 13. La jonction tête-manche après le collage
Fig. 14. Placage de la tête avec du palissandre indien par dessus deux placages intercalaires plus fins en noir et blanc
Fig. 15. La forme de la tête, copiée sur ma guitare R. Sanchis Carpio, est dessinée sur le placage de palissandre
Fig. 16. Réduction de la hauteur du talon, en trois morceaux de cedro qui viennent d'être collés, avec une scie japonaise ryoba
Fig. 17. Découpe dans le talon des fentes de 2 mm pour l’insertion des éclisses en s'aidant d'un grattoir métallique pour l’épaisseur
Fig. 18. Les fentes pour les éclisses après la découpe, elles sont très légèrement en biais
Fig. 19. Des fentes à la scie pour éliminer le bois superflu du talon
Fig- 20. Les fentes pour faciliter le travail au ciseau
Fig. 21. Et voilà le talon à peu près fini, après sculpture au ciseau et à la râpe. Notez que le reste du manche est laissé brut jusqu’à la fin de la construction pour pouvoir le tenir dans l’étau
Voilà, voilà, j’ai remis toutes les photos dans ImageShack pour qu’on puisse les voir directement à l’écran. Un travail de bénédictin quand on veut faire ça en nombre. Ci-dessous vous trouverez les premières photos de la construction de ma guitare flamenca. Ce sont les vingt premières photos, je mettrais les autres par la suite.
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas.
Amicalement,
Xavier
Fig. 1. Collage de la table en épicéa
Fig. 2. Thermomètre/hygromètre le moins cher que j’ai trouvé (chinois, environ 3 €)
Fig. 3. Le joint de la table n’est pas trop mal. Notez le fil bien serré de l'épicéa bien que la sonorité ne soit pas le top, beaucoup moins nerveuse qu’une table achetée en Suisse que je n’ai pas osé utiliser pour une première guitare.
Fig. 4. Traçage de la rosette au trusquin circulaire (acheté chez Dick)
Fig. 5. Plusieurs entailles concentriques à 1 mm de profondeur pour aider la découpe au ciseau à bois
Fig. 6. Bien affûter le ciseau à la pierre à eau
Fig. 7. Retirer le bois au ciseau jusqu'au fond des sillons (1 mm environ)
Fig. 8. Quelques défauts mais ce sera caché par la rosace
Fig. 9. Collage de la rosace (achetée toute faite chez Madinter)
Fig. 10. Séchage sous un poids et 2 heures après, c'est bon
Fig. 11. Rabotage de l'angle à 14° coupé dans le manche en cedro (Cedrella odorata). Il faut essayer de rendre les deux plans parfaitement plats et dans le prolongement l’un de l’autre.
Fig. 12. Collage de l'angle de la tête par rapport au manche. Une cale est placée sur la gauche pour éviter que ça glisse
Fig- 13. La jonction tête-manche après le collage
Fig. 14. Placage de la tête avec du palissandre indien par dessus deux placages intercalaires plus fins en noir et blanc
Fig. 15. La forme de la tête, copiée sur ma guitare R. Sanchis Carpio, est dessinée sur le placage de palissandre
Fig. 16. Réduction de la hauteur du talon, en trois morceaux de cedro qui viennent d'être collés, avec une scie japonaise ryoba
Fig. 17. Découpe dans le talon des fentes de 2 mm pour l’insertion des éclisses en s'aidant d'un grattoir métallique pour l’épaisseur
Fig. 18. Les fentes pour les éclisses après la découpe, elles sont très légèrement en biais
Fig. 19. Des fentes à la scie pour éliminer le bois superflu du talon
Fig- 20. Les fentes pour faciliter le travail au ciseau
Fig. 21. Et voilà le talon à peu près fini, après sculpture au ciseau et à la râpe. Notez que le reste du manche est laissé brut jusqu’à la fin de la construction pour pouvoir le tenir dans l’étau
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riri
- Messages : 1387
- Inscription : lun. 23 oct. 2006, 22:00
- Localisation : Belgique à Liège, à côté de chez Smith, en face !!
re
Super Xavier,
Très joli, très belles photos.
Bonne continuation
R.
Très joli, très belles photos.
Bonne continuation
R.
https://www.facebook.com/Atelier-de-lut ... 719595939/" onclick="window.open(this.href);return false;
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cafouno.13
- Messages : 353
- Inscription : ven. 16 janv. 2009, 21:31
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cafouno.13
- Messages : 353
- Inscription : ven. 16 janv. 2009, 21:31
Cafouno,
Salut. Je vois ce que tu veux dire. Je ne suis pas un théoricien et je n’ai aucune connaissance formelle (école) en lutherie, j’applique seulement une sorte de méthode expérimentale en faisant des essais en partant de ce que j’ai lu dans les quelques livres que j’ai, ou glané sur internet. Comme j’en suis à ma première guitare et que je ne suis plus tout jeune, je ne pense pas que je vais produire des merveilles, mais je me fais plaisir.
Ce que j’ai compris, du moins pour les tables en épicéa. Il faut affiner la table pour améliorer son spectre sonore jusqu’à un certain point, trop fine la table meure, ne résonne plus. Les limites de l’affinage dépendent de la qualité de l’épicéa que tu as. Plus il est nerveux, plus tu pourras l’affiner sans que la table perde sa sonorité.
D’autre part, la finesse améliore le sustain (la prolongation de la note constituée de nombreuses harmoniques, je ne connais pas de meilleur mot en français), et aussi la table doit être plus fine du côté des graves que du côté des aiguës. Tu peux l’entendre quand tu affines toute la table, la sonorité quand tu la frappes devient de plus en plus grave. Donc tu vas faire une table plus fine du côté des graves que du côté des aiguës. Même chose pour les barrages, ils sont plus forts du côté des aiguës que du côté des graves pour renforcer cette dissymétrie. Je pense que le rôle des barrages est surtout pour renforcer la solidité de la table, après, en ce qui concerne la disposition des barrages, les vibrations de la table dans les différentes zones, etc. je n’en sais rien et n’y connais rien.
D’autre part, comme je construis une flamenca, je ne recherche pas forcément un grand sustain mais les notes, particulièrement les aiguës, doivent claquer aussi j’ai moins affiné le bord que le centre, en particulier du côté des aiguës. J’ai aussi un peu plus affiné globalement au niveau du chevalet car la table est plus épaisse à ce niveau, étant bloquée par le chevalet et son renfort.
Pour ta question, je rabote d’abord la table comme mentionné ci-dessus selon les dimensions que j’ai indiquées. Je tiens compte du fait qu’au ponçage final on va perdre encore un dizième de millimètre. Puis, après avoir collé les barrages, je les mets avec un rabot aux dimensions données dans le message plus haut en écoutant si cela ne sonne pas comme une casserole. Je suis bien incapable de faire un réglage fin des barrages à l’oreille.
Voilà comment je fais mais, tu sais, c’est ma première guitare et c’est seulement quand je l’aurai finie que je saurai si ma démarche était correcte.
D’un autre côté, il ne faut pas trop se prendre la tête au centième de millimètre car pour une flamenca tu vas ensuite coller sur la table un golpeator en plastique qui devrait modifier toute cette belle théorie acoustique. Ma vieille R Sanchis Carpio avec son golpeator blanc des années 70 - 80 sonne merveilleusement, le problème est plutôt avec le guitariste
Pour les autres membres du forum, je serais curieux de savoir ce que vous en pensez et comment vous faites pour la table (classique ou flamenco)
Cordialement,
Xavier
Salut. Je vois ce que tu veux dire. Je ne suis pas un théoricien et je n’ai aucune connaissance formelle (école) en lutherie, j’applique seulement une sorte de méthode expérimentale en faisant des essais en partant de ce que j’ai lu dans les quelques livres que j’ai, ou glané sur internet. Comme j’en suis à ma première guitare et que je ne suis plus tout jeune, je ne pense pas que je vais produire des merveilles, mais je me fais plaisir.
Ce que j’ai compris, du moins pour les tables en épicéa. Il faut affiner la table pour améliorer son spectre sonore jusqu’à un certain point, trop fine la table meure, ne résonne plus. Les limites de l’affinage dépendent de la qualité de l’épicéa que tu as. Plus il est nerveux, plus tu pourras l’affiner sans que la table perde sa sonorité.
D’autre part, la finesse améliore le sustain (la prolongation de la note constituée de nombreuses harmoniques, je ne connais pas de meilleur mot en français), et aussi la table doit être plus fine du côté des graves que du côté des aiguës. Tu peux l’entendre quand tu affines toute la table, la sonorité quand tu la frappes devient de plus en plus grave. Donc tu vas faire une table plus fine du côté des graves que du côté des aiguës. Même chose pour les barrages, ils sont plus forts du côté des aiguës que du côté des graves pour renforcer cette dissymétrie. Je pense que le rôle des barrages est surtout pour renforcer la solidité de la table, après, en ce qui concerne la disposition des barrages, les vibrations de la table dans les différentes zones, etc. je n’en sais rien et n’y connais rien.
D’autre part, comme je construis une flamenca, je ne recherche pas forcément un grand sustain mais les notes, particulièrement les aiguës, doivent claquer aussi j’ai moins affiné le bord que le centre, en particulier du côté des aiguës. J’ai aussi un peu plus affiné globalement au niveau du chevalet car la table est plus épaisse à ce niveau, étant bloquée par le chevalet et son renfort.
Pour ta question, je rabote d’abord la table comme mentionné ci-dessus selon les dimensions que j’ai indiquées. Je tiens compte du fait qu’au ponçage final on va perdre encore un dizième de millimètre. Puis, après avoir collé les barrages, je les mets avec un rabot aux dimensions données dans le message plus haut en écoutant si cela ne sonne pas comme une casserole. Je suis bien incapable de faire un réglage fin des barrages à l’oreille.
Voilà comment je fais mais, tu sais, c’est ma première guitare et c’est seulement quand je l’aurai finie que je saurai si ma démarche était correcte.
D’un autre côté, il ne faut pas trop se prendre la tête au centième de millimètre car pour une flamenca tu vas ensuite coller sur la table un golpeator en plastique qui devrait modifier toute cette belle théorie acoustique. Ma vieille R Sanchis Carpio avec son golpeator blanc des années 70 - 80 sonne merveilleusement, le problème est plutôt avec le guitariste
Pour les autres membres du forum, je serais curieux de savoir ce que vous en pensez et comment vous faites pour la table (classique ou flamenco)
Cordialement,
Xavier
Salut à tous,
Suite des opérations, la table en épicéa. Les épaisseurs de la table et les dimensions des barrages sont donnés dans le premier message de ce fil de discussion.
A suivre...
Xavier
Fig. 22. La rosace collée sur la table et le comparateur sur un plan Made in Carlos prêt à remplir son office.
Fig. 23. Amincissement de la table au rabot, un peu plus du côté de graves et un peu moins du côté des aiguës.
Fig. 24. La table placée sur la solera en MDF.
Fig. 25. Le renfort de la rosace est mis à l’épaisseur (1.5 mm environ).
Fig. 26. Le centre du renfort évidé au trusquin circulaire et le tour au canif, selon la méthode de Robert Bouchet.
Fig. 27. Collage du support de chevalet, aussi 1.5 mm d’épaisseur.
Fig. 28. Collage du brin central de l’éventail, le renfort de chevalet passe dans un logement creusé sous les barres d'éventail.
Fig. 29. Collage des brins intermédiaires.
Fig. 30. Vérification du dôme de la table donné par le creux de la solera (2 – 2.5 mm).
Fig. 31. Collage des brins externes de l’éventail et des barres du V ouvert.
Fig. 32. Autre vue.
Fig. 33. Tous les barrages sont collés.
Fig. 34. Le fil du bois de la barre harmonique basse est parallèle à la surface, celui du renfort de la rosace dans le même sens que le fil de la table.
Fig. 35. Mise en forme des barrages. Le minuscule rabot noisette est bien joli mais je suis plus à l’aise avec le petit rabot japonais en bois. Les extrémités des barrages sont amenuisées au ciseau à bois.
Suite des opérations, la table en épicéa. Les épaisseurs de la table et les dimensions des barrages sont donnés dans le premier message de ce fil de discussion.
A suivre...
Xavier
Fig. 22. La rosace collée sur la table et le comparateur sur un plan Made in Carlos prêt à remplir son office.
Fig. 23. Amincissement de la table au rabot, un peu plus du côté de graves et un peu moins du côté des aiguës.
Fig. 24. La table placée sur la solera en MDF.
Fig. 25. Le renfort de la rosace est mis à l’épaisseur (1.5 mm environ).
Fig. 26. Le centre du renfort évidé au trusquin circulaire et le tour au canif, selon la méthode de Robert Bouchet.
Fig. 27. Collage du support de chevalet, aussi 1.5 mm d’épaisseur.
Fig. 28. Collage du brin central de l’éventail, le renfort de chevalet passe dans un logement creusé sous les barres d'éventail.
Fig. 29. Collage des brins intermédiaires.
Fig. 30. Vérification du dôme de la table donné par le creux de la solera (2 – 2.5 mm).
Fig. 31. Collage des brins externes de l’éventail et des barres du V ouvert.
Fig. 32. Autre vue.
Fig. 33. Tous les barrages sont collés.
Fig. 34. Le fil du bois de la barre harmonique basse est parallèle à la surface, celui du renfort de la rosace dans le même sens que le fil de la table.
Fig. 35. Mise en forme des barrages. Le minuscule rabot noisette est bien joli mais je suis plus à l’aise avec le petit rabot japonais en bois. Les extrémités des barrages sont amenuisées au ciseau à bois.
qui jusqu'à maintenant ne comptai, à ma connaissance, que 2 membres: Arbre et moi même.Vinbert,
J'adhère au club. Les opinels sont des chef-d'oeuvre esthétiques et d'ergonomie que j'ai toujours utilisés depuis mon enfance. Ce sont des instruments et des outils indispensables et très bon marché.
Celui sur la photo doit être un numéro 9 à lame en acier non inox. Il a une virole qui bloque en position ouverte mais pas en position fermée ce qui devrait permettre de le dater.
A plus,
Xavier
J'adhère au club. Les opinels sont des chef-d'oeuvre esthétiques et d'ergonomie que j'ai toujours utilisés depuis mon enfance. Ce sont des instruments et des outils indispensables et très bon marché.
Celui sur la photo doit être un numéro 9 à lame en acier non inox. Il a une virole qui bloque en position ouverte mais pas en position fermée ce qui devrait permettre de le dater.
A plus,
Xavier