Comment faire pour défretter proprement une vieille touche en ébène, j'ai toujours des éclats de bois qui partent lorsque j'extrais la frette ? Après, je suis obligé de combler les manques mais cela prend du temps
J'ai essayé de chauffer les frettes avec un fer à souder mais cela n'est pas concluant...est que quelqu'un a une astuce ?
Sans avoir essayé, peut être, avant d'extraire la fette, il faut la désolidariser de la touche avec une lame de cutter tant sur le plan horizontal que vertical (si la forme de la fette le permet). Si les frettes ont été collées, peut être il faut chauffer plus (décapant thermique?)
C'est pas l'unique forme de frette, surtout pour la largeur de la couronne . Donc, il faut dessolidariser horizontalement, donc la partie basse de la couronne qui est en contacte avec la touche et qui a force de colle, vernis, saleté, finit par coller a la touche.
Je place deux cales d'épaisseur de quelques dixièmes de chaques côté de la frette pour que ma tenaille y prenne appuis. L'idéal est, dès que c'est possible, de "glisser" les cales sous la frette.
En Chauffant bien la frette avec un fer à souder et en mettant un peu d'eau à l'aide d'un coton tige imprégné, sur la touche au pied de la frette , ça se passe sans éclat. La chaleur et l'eau ramollissent la colle et le bois.
C'est pas miraculeux, mais franchement ça aide bien. Et on peut en fabriquer à partir de vieilles jauges d'épaisseur : je l'ai fait avec un Dremel et un disque à tronçonner.
c'est pas une touche ébène (1 Castelluccia? ou 2 Patenotte? je dirai 1 ! ), plutôt teinté poirier et bois fumé chauffé (ça a une vilaine odeur). Rempacez par ue vraie touche ébène !
Benoit de Bretagne a écrit :c'est pas une touche ébène (1 Castelluccia? ou 2 Patenotte? je dirai 1 ! ), plutôt teinté poirier et bois fumé chauffé (ça a une vilaine odeur). Rempacez par ue vraie touche ébène !
Benoit de Bretagne
Sans vouloir lancer un débat ici, pourquoi ne pas laisser tranquille ce pauvre ébène qui est déjà à peu près épuisé, et faire comme faisaient ces luthiers, en utilisant des bois moins rares, teintés ou pas ... ?
Oui François, je vois ce que tu veux dire, oui tu pourrais remettre du noyer ou poirier teinté... mais ça a quand même la fâcheuse tendance à s'user plus vite ! Ce que j'espère avant de partir de ce petit monde, c'est savoir que des gens ou groupements de métiers se soient groupés pour replanter intelligemment ces bois qui se rarifient (un juste retour à Dame nature, pourquoi pas payer une éco taxe sur ces bois que l'on aime !?)! La famille des Diospyros reste quand même vaste , ce qui m'étonne toujours c'est d'entendre des copains qui vont en Afrique(Mali) et qui me disent en voir partout(usines, poteaux pour parquer le bétail...)
Benoit de Bretagne a écrit : La famille des Diospyros reste quand même vaste , ce qui m'étonne toujours c'est d'entendre des copains qui vont en Afrique(Mali) et qui me disent en voir partout(usines, poteaux pour parquer le bétail...)
Benoit de Bretagne
C'est toujours mieux que de le laisser pourrir au sol sous prétexte qu'il n'est pas suffisamment noir et donc "invendable" !
Apparemment, Bob Taylor -si ce n'est pas du vulgaire greenwashing-, après avoir commencé à populariser l'usage d'ébène "veiné" (joli vocabulaire marketing pour habiller l'ébène imparfaitement noir ), aurait entrepris une gestion raisonnée de l'ébène au Gabon si l'on en croit la littérature taylorienne ?