J'ai remis les chevilles d'origine
Publié : mar. 11 mars 2014, 12:53
Le 18 septembre 2013, l'an dernier, j'ai fait faire une planimétrie des frettes de ma Martin. La guitare avait à nouveau retrouvé sa superbe justesse. En regardant le long du manche on ne voyait plus les vilains creux d'usure dans les frettes, sous les cordes de Si et de Mi aigüe. Ouf ! ! !
Le luthier qui avait procédé à ce travail m'avait proposé de belles chevilles en ébène incrustées, sur leurs dessus, d'un magnifique abalone Paua bleuté. Je les avais donc installé sur mon instrument. C'est beau !
Ce matin, j'ai changé les cordes et, par pure curiosité, pour écouter, j'ai remis les chevilles d'origine.
Et bien, je n'ai entendu aucune différence. Absolument aucune !
De plus, maintenant que l'effet de "surprise" est passé, je trouve que ces chevilles d'origine, en vulgaire plastoc, de couleur crême, sont très élégantes.
Je trouve que cela rajoute un côté "glamour" au chevalet d'ébène noir.
En fait, à l'usine Martin, ils savent ce qu'ils font dans le domaine de l'ésthétique. Certes, ils pourraient choisir un matériau plus "noble". Mais, bon, on les connait bien...
J'ai donc rangé mes chevilles en ébène noir dans le sachet. Si un jour je veux les remettre, elles sont dans le tiroir avec les cordes et accessoires guitare.
Non, je regarde et je regarde encore, je ne regrette rien...
De plus, comme le bois d'ébène a tendance à gonfler avec un taux d'humidité élevé, le chevilles peuvent fendre le chevalet, en ébène également, sur toute sa longueur. Quoiqu'on en dise, par prudence, je préfère remettre une matière stable, os ou plastoc...