Alors que la "Dread" a durant des décennies conditionné l'image de la guitare "folk", petite revue illustrative de mes formats et finitions favoris chez Martin
: OM et 000.Je me suis déjà (beaucoup trop) répandu sur le pourquoi et le comment de ces 2 là alors avant d'enrichir la chose avec un mix des 2 (OM 42/45 Deep Body), place à quelques clichés :
Chacune induit un angle de plongée des cordes totalement différent derrière leur sillet : chaque philosophie amène autant un son qu'un ressenti différent.
L'autre extrémité des cordes explique aussi grandement les sensations qu'expriment les 2 instruments.
Le Belly (long saddle) de l'OM offre une masse plus importante et une surface de contact plus importante que le Pyramid de la Triple (Drop in).
La encore, les angles et le profil de plongée vers les boutons ivoire sont caractéristiques.
La main droite passe de l'une à l'autre comme on passerai d'une paire de souliers vernis à une bonne paire de chausson... et vice versa
Les profils de manche et les talons identiques (low profile) amènent cependant deux feelings distincts puisque l'espacement à la 12ieme cases des cordes est lié aux côtes des formats.
Aging toner sur la plus grande, naturelle sur la petite qui a pourtant plus de volume interne de caisse à diapason identique (25"4).
Toujours les finitions de filleterie qui semblent proches alors que le rendu est totalement propre à chacune.
Un des aspects les plus "séduisant" quand je les regarde : les courbures de plongée des dos sont ... enfin miam !
Extrêmement marqué sur la Triple, plus sage sur l'OM, il y a quelque part ici un des chapitres du rendu sonore ... au milieu de beaucoup d'autres !
Waverly dans les 2 cas, les boutons en ébène de la triple offrent un ratio de démultiplication aussi parfait que sur les gold de l'OM.
La tenue d'accordage est dans les 2 cas absolue.
Sans pickguard, la sensualité de la Triple se révèle avec un souffle ... épidermique
.Enorme taff du CS sur la finition de l'OM : le pickguard est gravé, collé sous un vernis dont la finesse est exceptionnelle.
Le rendu par rapport à une version plus contemporaine est totalement identifiable.
Beaucoup et tellement de choses à découvrir avec ces 2 instruments que j'ai du délaisser pendant presque de 3 mois à cause d'un index gauche ruiné en déménageant et que je retrouve avec des sentiments presques orgasmiques depuis la semaine dernière ...
Bientôt la dernière pierre de mon petit triptique "graalesque" inspirée par une combinaison moins "originale" (au sens tradition Martin) de ces 2 qui nourissent avec toujours autant de puissance mon plaisir ... si je passe forcément à côté d'un truc en étant étanche à la puissance brute d'une grosse dread
, ces "petites" caisses pleines de peps et de dynamique sont quand même des joujoux sacrément addictifs même pour un gratteux certes convalescent mais toujours aussi limité 
La deep apportera certainement "la profondeur" que je retrouve dans la dread. On pourra alors se faire une idée prochainement en contemplant toutes ces petites perles qui nous tardent d'arriver. 
), mais je n'ai pas trouvé l'option Deep body.
t'es devenu infidèle 
pervers va 
