VIDÉO EN LIGNE: OM Englemann/érable ondé à grande feuille

Montrez ici l'évolution de votre instrument: photos, dessins, reportages... cet espace vous est consacré!

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benbenbenben
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VIDÉO EN LIGNE: OM Englemann/érable ondé à grande feuille

Message par benbenbenben »

Bonsoir à tous,

Je suis un lecteur assidu du forum depuis plusieurs années mais je n'avais jamais posté auparavant (j'avais un autre compte mais j,ai perdu les identifiants du coup, je m'en suis créé un nouveau). Je m'appelle Benjamin, 25 ans, et je suis un français expatrié au Québec dans le but de suivre un cursus de lutherie à l'école Nationale de lutherie de québec...

J'en suis à la moitié du cursus soit un an et demi et j'ai construit une Guitare classique Flamenca Modèle reyes, Table en épinette Englemann et dos/éclisses en palissandre indien (Filets en acajou), placage de tête avant en ébène et arrière en palissandre, manche en sapele. voici quelques photos:

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Mais bon, je ne suis pas là pour parler de cette guitare, à moins que vous ne vouliez voir mes 300 photos de fabrication :lol: (je peux les poster avec plaisir si vous voulezmais ça risque de saturer le serveur :wink: ), mais plutôt pour présenter mon dernier projet de cours: une Martin OM épinette englemann / érable ondé.

voila un blog que nous sommes en train de faire dans le cadre du cours, je le remplit chaque semaine mais si vous voulez je peux poster ici en plus, ça peut être mieux... à vous de trancher :wink:

http://benjaminpaldacci.blogspot.com/

à la rentrée prochaine, on va attaquer soit une seconde classique, soit une seconde Folk, mais avec un pan coupé, avec le vernissage des trois guitares (on a pas eu le temps de le faire) et enfin en seconde partie d'année une quatrième guitare, n,importe quel modèle qu'il soit électrique, semi accoustique, classique, folk....

J'espère que ce topic vous plaira :D
Dernière modification par benbenbenben le mer. 23 mai 2012, 06:21, modifié 9 fois.
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

Première semaine, le 25 et 26 janvier 2012: que le jeu commence!

Après avoir réalisé ma guitare classique durant un an, je dois avouer que le défi de cette session est tout autre: construire une guitare à corde acier en une session seulement (soit une demi-année).

Durant la première journée Serge Michaud, notre professeur nous a tout d'abord expliqué en quoi consistait le cours. Après avoir choisi notre modèle de guitare (nous avions le choix entre le format OM - auditorium - et Dreadnought... j'ai opté pour le premier), nous avons vu la théorie concernant la guitare à cordes acier en général, puis relevé les côtes de l'instrument sur le plan qui nous a été fourni.


Le 25 janvier, durant ces 8 heures de bonheur, en ce qui concerne les travaux de lutherie pure (le travail du bois), j'ai:
- choisi ma table: elle est en épinette Englemann.
- Jointer cette dernière et laisser en collage durant 24 heures, le temps que la colle sèche parfaitement.


Vous allez me dire: "mais Benjamin, pourquoi ne pas avoir choisi de l'épinette Sitka, ou du cèdre rouge du Canada?". J'ai fait ce choix en raison de mon attirance pour l'Englemann (il est certes plus difficile à travailler que sa cousine Sitka, mais il est plus léger) et ses propriétés acoustiques (une OM sera plus adaptée à un jeu en picking, et l'Englemann se prête parfaitement à ce jeu, car il a un son très doux contrairement au Sitka qui est beaucoup plus percussif et qui réagit mieux au jeu au médiator).

De plus, c'est un bois utilisé très fréquemment par Martin pour ses modèles OM, et je veux me tenir au plus près des choix de cette entreprise, mon but étant de produire une copie conforme de ce modèle mythique.



La journée du 26 janvier, j'ai franchi un palier de plus dans la fabrication:
- le choix des bois du dos et des éclisses: il sera en érable à grande feuille du Canada.
- l'amincissement de la table au tunnel à poncer jusqu'à 2.7 mm.
- assemblage de la rosace dans son moule.


Lors de la réflexion concernant le modèle que j'allais prendre, je m'étais dit que j'allais choisir du palissandre pour le dos et les éclisses de mon OM... la raison? Toujours ce côté historique qui me tient à coeur et que j'ai abordé précédemment (J'ai pour but de m'inspirer du modèle signature OM John Mayer, guitariste que j'affectionne tout particulièrement).

Malheureusement, un problème de fournisseur a tout chamboulé: en effet, les planches de palissandre dont on se sert pour le dos et les éclisses, normalement assorties, ne le sont pas... du coup, en restant sur ce choix, je risquais de ne pas avoir une guitare qui ne répondrait pas totalement à mes attentes d'un point de vue esthétique... de plus, la prochaine guitare que je vais réaliser sera une OM à pan coupé ce qui inclus un pliage des éclisses particulièrement difficile.

En mettant tout ça bout à bout, je me suis dit que le choix de l'érable ondé s'imposait de lui-même (j'avais de toute façon décidé de le choisir pour ma seconde guitare et lors du pliage, comme je l'ai dit au-dessus, cela aurait été compliqué - un bois figuré comme l'érable ondé étant très dur à plier).


Voila le dos à l'état brut:

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Une fois ce choix réalisé, la table a été amincie à 2.7 mm, en prenant en compte que l'épaisseur finale devrait atteindre 2.4 mm... j'ai volontairement choisi de laisser ce jeu de 3 mm, car dans le futur je vais devoir la sabler et cette opération me fera enlever de la matière.


Voici la table une fois jointée et mise d'épaisseur:

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Le joint du dos a été réalisé à la dégauchisseuse, machine magique qui permet de faire un joint en 30 secondes montre en main. J'ai ensuite collé les deux parties du dos et à l'instar de la table, je l'ai mis en serrage pendant 24 heures. Le plus difficile lors de cette opération a été de faire correspondre le bookmatch de la meilleure façon possible... en effet, les ondes de l'érable forment des dessins et le plus délicat est de les assembler de façon à ce qu'ils se fondent en une seule et même onde. Cela permet au joint du dos d'être invisible même si, soyons honnêtes, le bookmatch parfait n'existe que dans les rêves du luthier.


Le dos en collage, même technique que pour la table:

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Une fois que cela a été fait, j'ai assemblé la rosace dans son moule:
Il faut savoir que cette dernière est composée de petits filets droits que l'on doit plier en rond comme le montre la photo ci-dessous


Les filets avant pliage:

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Une simulation afin de trouver le look que je voulais leur donner:

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Voici plus précisément la façon de procéder:
- choisir ses filets (j'ai opté pour du hemingbonne, du noir-blanc-noir, et une pièce de palissandre).
- plier le filet de bois dur (le palissandre dans mon cas) au fer à la main tout en l'aspergeant d'eau régulièrement.
- Mettre les autres filets dans de l'eau bouillante pendant 2-3 minutes puis les enrouler autour du moule tous en même temps.
- utiliser des clous afin de les maintenir en place.
- serrer avec des serres pony 2".
- laisser en serrage pendant 24 heures.


Le moule à rosace:

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La rosace en pliage, avec les fameux clous:

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Dernière modification par benbenbenben le dim. 05 févr. 2012, 00:09, modifié 1 fois.
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

Seconde semaine, 01 et 02 février: des étapes cruciales et des barrages...

Pourquoi ce titre me direz- vous? Tout simplement à cause de cette satanée rosace, pierre angulaire en ce qui concerne l'aspect esthétique de l'instrument... mais nous y reviendrons plus tard.

La journée du premier février a été particulièrement chargée:
- Mise à épaisseur du dos et des éclisses.
- Découpe de la table et du dos.
- Passage à la toupie afin de façonner le sillon dans lequel la rosace sera collée.
- Collage de la rosace.
- Choix du bois pour les barrages de dos.


Procédons dans l'ordre en parlant de la mise à épaisseur du dos et des éclisses: à l'instar de la table, j'ai passé ces derniers au tunnel à poncer et laissé un jeu de quelques millimètres, toujours pour des raisons de perte de matière au fur et à mesure des sablages consécutifs. On peut voir les ondes de l'érable dont j'ai parlé dans mon article précédent.


Le dos une fois jointé et sablé:

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Les éclisses une fois sablées:

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Une fois que cette étape a été passée, j'ai dû m'occuper de la table et de sa découpe. Après avoir tracé les contours grâce à un gabarit disponible à l'école, j'ai du garder un jeu constant de 3 mm sur tout le contour de l'instrument afin de pouvoir avoir une marge lors de l'assemblage de la guitare (ce surplus disparaîtra lors du passage à la toupie, à l'installation des filets). J'ai fait ensuite la même chose pour le dos.

La table et le dos de la guitare une fois découpés:

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Nous voici arrivés à l'étape cruciale dont je parlais au début de l'article: le sillon de la rosace. Cette étape est cruciale pour plusieurs raisons:
- il faut calibrer la toupie de façon à ce qu'elle ne perce pas la table , la rosace n'aurait aucun fond sur lequel se poser.
- le diamètre du rond, qu'il soit interne ou externe, doit être ajusté au dixième de mm près afin que la rosace puisse s'imbriquer parfaitement (si c'est trop large, elle flottera et cela emmènera un jour visible de près comme de loin, ce qui esthétiquement est fort laid)
- la distance entre le trou de rosace et la rosace elle-même est séparée par une bande de bois de 3 mm tout en prenant en compte que le trou en lui même doit avoir un diamètre de 98.5 mm. Concernant ce dernier point, il est très important de le respecter, car selon le diamètre du trou, la sonorité en sera plus ou moins altérée.

Vous comprendrez donc qu'en prenant en compte tous ces paramètres, il est facile de se louper et de gâcher tout le travail fait en amont sur la table que l'on a choisie avec amour au début de la session (eh oui, un bois ça se choisi que ce soit pour son poids, ses caractéristiques sonores, mais également esthétiques).

Le sillon une fois terminé:

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Une fois que c'est fait, j'ai procédé au collage de la rosace. Pour cela, j'ai utilisé de la colle époxy 24 heures afin de me laisser le temps de bien l'installer... en effet, la version 5 minutes de l'époxy est disponible, mais elle a un temps de prise bien trop court.

Voici la façon dont on procède pour l'installer:
- Mettre la colle dans la rainure.
- Passer de la colle sur l'intérieur du filet externe.
- Faire la même chose pour les autres filets.
- Poser le dernier filet en faisant bien attention de bien le rentrer dans la rainure.
- Prendre un briquet et le passer sur toute la rosace, cela permettra à l'air contenu dans la colle de s'échapper et ainsi de bien maintenait les filets collés entre eux.
- Poser un papier ciré sur la rosace, la plaque du moule sur ce dernier et serrer avec 4 serres clemsia par dessus.
- Laisser reposer 24 heures.

L'installation une fois la rosace collée:

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Une fois que cette étape a été passée, j'ai eu juste assez de temps pour pouvoir choisir le bois de mes barrages de dos. Je l'ai pris en Épinette Englemann afin de coller avec le choix du bois de ma table.


Le 26 décembre, j'ai continué sur ma lancée:
- Raclage de la rosace.
- Perçage du trou de rosace.
- Traçage des barrages de dos.
- Façonnage et collage du renfort de dos.

J'ai donc pu enlever le dispositif de serrage de la rosace pour me rendre compte avec soulagement que le travail accompli avait payé.

La rosace collée, après 24 heures de serrage:

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Pour pouvoir mettre la rosace à épaisseur avec la table, je vais utiliser un racloir bien aiguisé et une fois que j'ai pû enlever assez de matière, je vais pouvoir passer la table au bloc à sabler ou au tunnel à poncer, c'est au choix. Cette étape est très importante, car si on ne la fait pas, la toupie ne va pas pouvoir bien se positionner lors de la découpe du trou central de la rosace.

Après ponçage:

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Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, la toupie a été passée et m'a permis de faire le trou central de la rosace (de diamètre égal a 98.5 mm comme je l'ai dit auparavant). Il est important de noter qu'il faut la faire tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le fer de la toupie tournant dans l'autre sens.

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Sur la photo suivante, on peut voir le dos découpé et portant sur sa surface interne les marques nécessaires à la disposition des barrages (centraux et transversaux). J’ai utilisé le plan qui nous a été donné par Serge afin de pouvoir faire ce tracé.

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Enfin, ma dernière étape de la journée a été le délignage et le collage du barrage central. Il a été découpé dans la table d'harmonie avant sa découpe, dans le sen inverse des fibres du bois (le bois du dos étant dans le sens opposé, cela permettra au barrage de lui assurer un maximum de stabilité). Je l'ai collé à l'aide de la colle Titebond II, et comme vous pouvez le voir sur la photo suivante, à l'aide de baguettes et d'un Ciel).

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Le dos vu de l'intérieur une fois le renfort central collé:

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Le dos vu de l'extérieur une fois le renfort central collé:

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Vues d'ensemble de la table et de la rosace:

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quentinjazz
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Message par quentinjazz »

Super ton cursus!
Et puis c'est sympa d'avoir des termes techniques québécois (épinette, sablage,.. :D)

Vivement la suite :wink:
La lutherie c'est comme à la Cogip: les rosaces sont des dollars, et les tables en épicéa sur quartier sont des dossiers!
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lougadjo
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Message par lougadjo »

:D beau ! ton travail ! heureux, sois tu de faire ce cursus, bon courage et fait nous de belles choses....et le blog c'est une bonne idée aussi
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Gazalain
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Message par Gazalain »

quentinjazz a écrit :Et puis c'est sympa d'avoir des termes techniques québécois (épinette, sablage,.. :D)
On va pouvoir monter un dictionnaire franco-québécois des termes de lutherie : Défonceuse = toupie, calibreuse = tunnel à poncer, etc... :lol:
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
TakeItSlow
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Message par TakeItSlow »

Beau travail sur la classique (beau bois et bel érable pour l'OM). J'aime bien ta rosace OM aussi. 8)
Bonne continuation (et vivement la suite) :wink:
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

Gazalain a écrit :
quentinjazz a écrit :Et puis c'est sympa d'avoir des termes techniques québécois (épinette, sablage,.. :D)
On va pouvoir monter un dictionnaire franco-québécois des termes de lutherie : Défonceuse = toupie, calibreuse = tunnel à poncer, etc... :lol:
Pas bête comme idée, j'adore :lol: :lol: :lol:
TakeItSlow a écrit :Beau travail sur la classique (beau bois et bel érable pour l'OM). J'aime bien ta rosace OM aussi. 8)
Bonne continuation (et vivement la suite) :wink:
Merci pour tous vos gentils commentaires :wink:

Je vais pouvoir poster des articles sur notre cours de finition, la rentrée prochaine on commence le vernissage réel des instruments mais pour cette partie de l'année on fait de la finition sur des échantillons. En ce moment, c'est une plaquette d'érable sur laquelle on place un fini à l'huile. On va voir le verni au tampon, la laque à l'eau appliqué au Pistolet puis au pinceau, 4 échantillons au total.

J'ai poncé jusqu'au grain 600 et passé une couche de scellant, j'attaque le montage de l'huile demain, ce sera une couche par jour :D
Didier29
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Message par Didier29 »

Bienvenu à toi Benjamin !

Elle est bien belle la classique et j'imagine déjà l'OM...
L'enseignement que tu poursuis fait rêver. Sans vouloir t'obliger, la section "question de lutherie" n'attend que toi pour lancer des posts sur les différentes techniques qui te sont enseignées. :wink:

a+
Didier
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

Didier29 a écrit :Bienvenu à toi Benjamin !

Elle est bien belle la classique et j'imagine déjà l'OM...
L'enseignement que tu poursuis fait rêver. Sans vouloir t'obliger, la section "question de lutherie" n'attend que toi pour lancer des posts sur les différentes techniques qui te sont enseignées. :wink:

a+
Didier
Merci Didier, bonne idée, je vais penser à des idées de topic :wink:

je viens de taper pendant 3 heures non stop l'article que je vais mettre après ce post, donc je suis un peu cuit pour les topics je t'avouerais :wink:
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

Bonjour à tous!

Aujourd'hui, dans le cadre du cours que je suis le mardi avec le luthier Benoit Raby (http://www.lutherieraby.com/), je vais vous parler de la finition. Un autre article viendra avec son lot de photos et présentera ce que je suis en train de faire présentement. Je tiens à préciser que tout ce que je vais écrire n'est pas de mon invention mais provient uniquement des notes de cours données par Benoit.

La préparation de la surface:

une bonne préparation de surface est primordiale avant d'appliquer un fini sur un instrument de musique car le fini ne va pas seulement réhausser laa beauté du bois, il va aussi amplifier les défaults. Si on veut obtenir un fini de qualité professionnelle, il est indispensable de porter une grande attention à la préparation de la surface.

Le but est de niveler la surface pour la rendre lisse, sans creux ni bosse, sans rayures et ans traces de colle. Pour ce faire, on doit procéder à un ponçage de nivellement. mais avant, s'il y a des creux sur la surface, on peut les faire disparaître avec une des façons suivantes:

Technique avec vapeur d'eau:
On dépose sur le creux quelques gouttes d'eau. on prend ensuite un linge propre et humide que l,on dépose sur le creux à corriger. Avec un fer à souder ou à repasser, on vient mettre la pointe chaude sur le linge vis-à-vis du creux. La vapeur générée va faire gonfler les fibres du bois qui étaient écrasées. Répéter la manoeuvre au besoin jusqu'à ce que le creux ait disparu.

Technique de l'alcool:
On dépose une goutte d'alcool dans un creux avec un petit pinceau ou un cure dent. On enflamme l'alcool avec la pointe d'une allumette, ce la provoquera une petite flamme bleue presque invisible, l'effet de la chaleur va faire gonfler les fibres de bois écrasées.

Lorsque l'on fait disparaître les creux, on doit laisser sécher le bois une journée avant de procéder au ponçage.


Le ponçage de nivellement:

on peut effectuer ce travail soit manuellement, soit mécaniquement. on peut commencer par éliminer les tracer de machine à outil ou les restants de colle avec un racloir. Sinon, on peut le faire au bloc à sabler avec un papier grossier (grain 80 ou 100). Un ponçage mécanique à l'aide d'une ponceuse orbitale aléatoire peut aussi être effectué`.

Lorsque la surface est uniforme et qu'il y reste seulement les marques de ponçage que l'on vient de faire, on change de grain de papier et on répète l,opération pour enlever ces marques. On augmente graduellement de numéro de grain pour terminer le ponçage final au 320 ou 400 (pour le fini à l'huile, on va jusqu'au 600). Il est bien sûr important de le faire à la main et dans le sens des fibres du bois.


Les types de papier de ponçage:

Le papier de ponçage est fait de grains calibrés collés sur un papier ou une toile. Ils sont divisés en deux grandes familles. Si des espaces sont laissés entre les grains, on le dit "à pores ouverts" (40% à 70% de la surface est couverte par les grains). S'il n'y a pas d'espace entre les grains, on le dit "à pores fermés" (100% de la surface est est couverte par les grains). que ce soit pour poncer du bois ou un fini, on utilise des papiers à pores ouverts car ils ont moins tendance à se charger de poussière. les papiers a pores fermés sont utilisés pour poncer les métaux.

Pour poncer les finis, il y a des papiers spéciaux: les papiers traités ou les papiers secs ou humides ("wet" or "dry"). Parmi les papiers traités, les papiers lubrifiés à l'aide de zinc stéarique ("Steareated") sont les plus appropriés pour le ponçage à sec des finis. ce traitement empêche l'obstruction des grains et prolonge la durées de vie de ceux-ci. Les papiers secs ou humides sont fait avec des matériaux résistants à l'eau ou à l'huile ce qui nous permet de lubrifier la surface pour le ponçage avec l'un ou l'autre de ces produits.


Les scellants:

La première couche de fini que l'on applique est un scellant. Elle scelle le bois en créant une barrière, ce qui empêche la première couche de fini de pénétrer profondément dans le bois. Plusieurs personnes croient que l'on doit utiliser des scellants spéciaux... mais ce n'est pas le cas, n'importe quel fini peut servir de scellant. Il s'agit de diluer le fini selon les recommendations du fabricant. par contre, certains produits ne sont pas de très bons scellants. La gomme laque sans cire est un scellant très pôlyvalent qui peut arranger plusieurs problèmes reliés à la finition.


Les huiles et les finis à l'huile:

Les huiles sont divisés en trois catégories selon leur degré de siccativité. La siccativités des huiles végétales est une indication sur leur aptitude à sécher en présence de l'oxygène de l'air. Cette propriété est dûe à la présence d'insaturations contenues dans les chaînes aliphatiques des acides gras qui composent l'huile. En présence de l'oxygène de l'air, les doubles liaisons induisent une polymérisation radicalaire et donc le séchage du matériau. Étant donnée que les trois chaînes d'acide gras ne sont pas forcément identiques, celle qui est en proportion majoritaire donne ses caractéristiques siccatives à l'huile.

Ainsi, on classe les huiles en trois catégories suivant leur vitesse de séchage:
- siccative
- semi- siccative
- non siccative

Ces catégories sont définies selon leur indice d'iode qui est en fait le nombre de grammes d'iode fixés par cent grammes d'huile. cet indice est révélateur du nombre d'instaurations contenues dans les triglycérides de l'huile.

Voici un petit récapitulatif du classement des huiles végétales en fonction de leur indice d'iode:
- Siccative: indice d'iode = 150 à 170
- Semi siccative: indice d'iode = 110 à 150
- Non siccative: indice d'iode = 0 à 110

Les huiles siccatives sont celles qui, au contact del,air, forment un film continu en moins de 24 heures. En couche mince, ce film est imperméable et élastique. les deux sortes d'huiles siccatives les plus utilisés pour les finis sont l'huile d'abrasin ("tung") et l'huile de lin.

Les huiles semi siccatives sont celles qui prennent plus de 24 heures pour former un film. Les deux les plus utilisés sont l'huile de Soja et l'huile de tournesol. Elles sont utilisés surtout dans les encres d'imprimerie.

Les huiles non siccatives sont celles qui restent liquides au contact de l'aair. Dans cette catégorie, on trouve les huiles minérales provenant des hydrocarbures et des huiles végétales telles que l'huile de ricin, de citron et d'olive.

Les huiles crues ne sont pas de bons finis car elles sont trop lentes à sécher. Pour les rendre plus efficaces on y ajoute des sels métalliques (sels de cobalt, manganèse, ou zinc) qui augmente la vitesse de séchage. Ils agissent comme les catalyseurs qui accélèrent l'introduction de l'oxygène. On les appelle Les huiles cuites ou bouillies. Elles sêchent en une journée.

Les huiles polymérisés sont obtenues en les cuisant à 260 degrés celsius dans un environnement sans oxygène (gaz inerte) jusqu'à ce qu'elles s'épaississent. Ce procédé permet à l'huile de lin ou d'abrasin de réticuler ("crosslink") sans le phénomène de l'oxydation. L'huile ainsi obtenue sêche beaucoup plus rapidement et nous permet d'obtenir un film sur le surface du bois, contrairement aux huiles ordinaires.


Méthode d'application d'un fini à l'huile:

1. Préparation de la surface. Ponçage jusqu'au 220.
2. Dépoussiérage de la pièce. Enlever la poussière avec un pinceau, un linge collant ("tack cloth"), un aspirateur ou l'air comprimé.
3. Boucher les pores si on le désire.
4. Poncer la surface avec du 320, 400, et finir au 600.
5. Application du scellant. Étendre une bonne couche de scellant sur la surface avec un chiffon. Travailler sur l'équivalent du quart de la surface d'une guitare à la fois. Essuyer l'excédent avec un linge. Laisser sécher pendant 8 à 24 heures.
6. Très léger ponçage pour enlever les petites imperfections (grain 600 ou laine d'acier 0000).
7. Application d'huile pour bâtir le film. Procéder de la même manière que pour le scellant. Faire un léger ponçage entre les couches. Le nombre de couches nécessaires va dépendre du bois et de la façon dont l'application sera faite.
8. Laisser sêcher 1 à 2 semaines.
9. polissage final.

ATTENTION: ÉTENDRE LES CHIFFONS POUR LES FAIRE SÊCHER ET ÉVITER QU'ILS NE S'ENFLAMMENT!


Maintenant, nous allons aborder le sujet du fini en lui même: ce qu'il est, son rôle...


Qu'est ce qu'un Fini, et pourquoi?

un fini est un produit qui se présente sous plusieurs formes: liquide, pâte, gel. Une fois appliqué sur le bois, il sêche et produit un film fin et résistant. Tous les finis sont composés de deux principaux ingrédients: un solvant et une résine. Un fini se défini aussi en grande partie par le rôle qu'il joue.


Les 3 rôles principaux d'un fini:

Hygiène et propreté
Un fini protège le bois de la saleté en scellant les pores du bois. Cela empêche les liquides, les corps gras et les poussières de s'incruster dans celui-ci. Une surface en bois fini se nettoie aisément et est plus hygiénique.

Stabilité et protection
Le fini crée une bbarrière qui limite l'échange d'humidité entre l'air ambiant et le bois, ce qui rend ce dernier plus stable. Il limite donc le risque de fissure et de déformation due aux changement d'humidité. Le fini ne protège pas seulement contre l'eau mais il protège aussi des égratignures, de l'usure, de l'oxydation, des rayons UV du soleil...

L'esthétique
Un fini réhausse la beauté naturelle du grain, des figures du bois (ondé, pommelé, frisé, piqué...etc) et lui donne une profondeur certaine. Un fini peut changer totalement l'apparence du bois lorsqu'on lui ajoute de la couleur. Cela permet parfois de cacher certains défaults.


Les ingrédients d'un fini et leurs rôles:

Les solvants
Ce sont les liquides qui ont les propriétés de dissoudre la résine et de s'évaporer lorsque le fini est appliqué. les principaux solvants sont l'alcool, la térébenthine, l'essence minérale, le naphta (essence à briquet), le diluant à laque, l'éther glycol... etc

La résine
C'est la matière solide qui une fois le fini sec, forme la couche de fini qui reste sur le bois. Le type de résine utilisé détermine la dureté du fini et sa flexibilité. il y a des résines de source naturelle (gomme laque, sandaraque, copal, colophane, mastic... etc) et de source synthétique (polyuréthane, acrylique, polyester, époxy... etc)

Nuance entre solvant et diluant
Un solvant peut dissoudre un fini durci mais pas nécessairement un diluant. Un diluant dilue un fini sous forme liquide. La même substance peut être à la fois solvant et diluant pour un fini. par exemple, l'alcool va dissoudre la gomme laque durcie et va diluer la gomme laque liquide


Les deux groupes de finis:

Les finis qui pénètrent
Les finis pénétrants sont composés simplement d'huile qui ne durcissent pas, donc ne bâtissent pas de film sur la surface. Ils pénètrent dans le bois. ils deviennent collants si l'excès n,est pas essuyé après chaque utilisation.

Les finis qui forment un film
Ce sont les finis qui en séchant laissent une pellicule sur la surface du bois. on peut obtenir l'épaissuer de vernis désirée. Dans cette catégorie on retrouve la gomme laque, la laque nitrocellulosique, les vernis, la laque à l'eau, les finis à 2 parties (catalysé, polyuréthane, époxy... etc). C'est cette catégorie de finis qui est la plus appropriée pour les instruments de musique.


Comment les finis se solidifient

Tous les finis se solidifient selon l'une ou l'autre des 3 façons suivantes:

- Par évaporation, on les appelle les finis évaporateurs:
Les finis évaporateurs sont la gomme laque et la laque nitrocellulosique. ils sont composés de molécules longues et filamenteuses comparables à des spaghettis à l'échelle microscopique. Dans le solvant, les molécules flottent comme les spaghettis dans une marmite pleine d'eau. Lors de l'évaporation du solvant, les molécules s'entrechevêtrent et deviennent dures et solides lorsque tout le solvant est évaporé. Ce processus est réversible. Si on met le fini durci en contact avec son solvant, il retournera sous forme liquide. il a donc une résistance limitée aux solvants. Chaque couche successive que l'on applique va dissoudre la couche précédente. On n,aura donc pas nécessairement besoin de poncer entre chaque couche pour qu'elles adhèrent bien ensemble. Lorsque l'on poli ou ponce un tel fini, il n'y aura pas de ligne témoin (cerne) si l'on défonce au travers une couche de fini.
Les vernis évaporateurs sont thermo flexible. cela signifie qu'ils ont une faible résistance à la chaleur. en règle générale, un tel fini contient approximativement 70% de solvant alors, lorsqu'une couche de fini est sêche, elle est beaucoup plus mince que lors de son application.

- Par réaction chimique, on les appelle les finis réactifs:
Les finis réactifs sont les vernis, tous les finis à deux parties et les huiles siccatives. Dans le fini liquide, les molécules flottent dans le diluant. À mesure que le diluant s'évapore, les molécules s,approchent les unes des autres et se connectent ensemble avec l'aide de l'oxygène (dans le cas des vernis) ou avec l'aide d'un catalyseur, d'un activatur, d'un réticulant (crosslinker) ou d'un durcisseur (dans le cas d'un fini à deux parties). Cette liaison des molécules est souvent appelée la "réticulation" (crosslinking) ou la "polymérisation". Un fini réactif ne sera pas dilué par son diluant ni par son solvant. Si on trempe le fini durci dans son solvant, il sera altéré mais il ne reviendra pas sous sa forme liquide... donc ce type de fini possède une bonne résistance aux solvants. Il faut donc poncer entre les différentes couche pour augmenter l'adhérence entre elles. Il faut faire attention à ne pas poncer au travers des couches pour ne pas voir de ligne témoin apparaître (cerne).

- Par la combinaison des deux, on les appelle les finis coalescents:
Les seuls finis coalescents sont les finis à base d'eau. certaines personnes tentent de les classer dans les finis évaporateurs ou dans les finis réactifs mais en fait, un fini à base d'eau possède des caractéristiques des 2 catégories. Il fait donc partie d'une classe à part. ce type de fini est composé de fines goutelettes ressemblant à des balles microscopiques ayant un centre solide mais un extérieur en plastique mou. Le centre est composé de molécules de fini réactif durcies. Les goutelettes sont en suspension dans l'eau et un solvant rend l'extérieur de ces goutelettes mou et collant. ces dernières se collent entre elles et durcissent lorsque le solvant et l'eau s'évaporent. Le fini solidifié ne sera pas affecté s'il est en contact avec de l'eau... par contre, un solvant puissant va le rendre collant et le ramollir.


Quelles sont les qualités recherchées pour un bon fini en lutherie?

* Une bonne résistance à l'usure.
* Une bonne résistance à la chaleur et aux chocs thermiques.
* Une bonne résistance à la sueur et au gras corporel.
* Une bonne flexibilité pour suivre les mouvements du bois.
* Une faible épaisseur (moins de 0.010" - soit 0.2 mm) pour altérer les vibrations le moins possible.
* La capacité à réhausser la beauté du bois.


Quels sont les finis les plus utilisés en lutherie guitare?

* La laque Nitrocellulosique (tous les types de guitares)
* La gomme laque, le poli français (surtout pour les guitares classiques et les accoustiques haut de gamme)
* La laque à base d'eau (surtout pour les guitares accoustiques et électriques)
* Le polyuréthane (un peu pour les guitares accoustiques, mais surtout pour les guitares électriques)
* Les huiles (peu utilisé, surtout pour les manches de guitare et les basses électriques, parfois pour les guitares de luthier)



La sécurité:

la manipulation de produits de finition peut s'avérer EXTRÉMEMENT DANGEREUX. Il est très important de suivre les règles de sécurité lié à chacun des produits que l'on utilise. Il en va de soi de votre sécurité, santé, et aussi celles de vos collègues. Garder toujours en tête les dangers suivants:

Le feu: La plupart des solvants sont inflammables en présence d'une source de chaleur. il faut toujours les entreposer et les utiliser loin des sources de chaleur et des flammes nues.

Les explosions: Certains solvants en concentration suffisante dans l'air peuvent causer une explosion si la moindre étincelle survient. Un choc statique suffit pour déclencher une explosion. Cette concentration est mesurée en LEL (lower explosion limit). Il faut travailler dans un endroit bien aéré, bien ventilé.

Toxicité: Tous les solvants autres que l'eau ont un effet négatif sur notre santé et sur l'environnement. Certains sont cancérigène, dommageable pour nos poumons ou notre cerveau. Par exemple, la laque nitrocellulosique, contient des toluènes qui affectent directement directement les neurones. Toujours travailler dans un endroit aéré, bien ventilé. Éviter les contacts avec la peau en portant des vétements appropriés et des gants. Porter des lunettes de sécurité pour se protéger les yeux des éclaboussures. porter un Masque à cartouche approuvé NIOSH pour les gaz toxique.

Pour protéger l'environnement, il est essentiel de disposer des résidus de fini de façon adéquate.

Les résidus domestiques dangereux (aussi appelés RDD) sont des substances corrosives, inflammables, explosives et toxiques utilisées à la maison.


Les RDD les plus dangereux sont:

* l'acétone
* l'ammoniaque
* l'eau de Javel
* l'essence à briquet
* le chlore
* le créosote
* les colles et les adhésifs
* les diluants à peinture
* les dissolvants pour le verni à ongle
* les fixatifs en aérosol
* les huiles usées
* les liquides réfrigérants
* les nettoyants à four
* les pesticides
* les polis à métaux
* les préservatifs pour le bois
* les résidus servant à déboucher les tuyaux

se débarrasser des résidus domestiques dangereux de façon inadéquate, en les déposant dans les ordures ménagères, par exemple, ou encore en les jetant dans les toilettes, peut nuire à la santé publique et détériorer l'environnement.


Comment disposer des résidus dangereux?

Afin de faciliter le traitement des résidus domestiques dangereux, il faut:

* Les garder dans leur contenant original et les apporter dans un écocentre.
* S'ils ne sont pas dans leur contenu d'origine, bien les identifier.
* Se garder de les jeter dans les égouts car ils peuvent nuire au traitement des eaux usées et se retrouver dans la nature.
* Les entreposer dans un endroit bien aéré, hors de la portée des enfants, et se débarasser des restes sans tarder.
* Éviter de mélanger les résidus chimique, car certains peuvent réagir et produire des gaz toxiques.


Voila, j'espère que vous en savez un peu plus sur la finition maintenant, désolé pour les fautes d'orthographe, je corrigerais tout ça plus tard
Remi Preuller
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Message par Remi Preuller »

Très jolie guitare classique ! On aimerait bien savoir comment elle sonne ;)
benbenbenben
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Message par benbenbenben »

J'avais enregistré des samples avec mon zoom H2 mais le réglage a foiré, je vous préviens, il faut monter le volume :(

http://www.bumeez.com/04ed7aff617e7f

http://www.bumeez.com/04ed7afcf18001

http://www.bumeez.com/04ed7afa08fda9

Elle a une grosse projection, belle bosse dans les medium, de grosses basses mais des aigus quand même présents (le chevalet de 29 grammes en palissandre de Madagascar y est pour beaucoup). L'action est inférieur a 2.5 mm, aucun buzz. C'est un étudiant en violon qui la joue.

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Soyez indulgent, c'est ma première :wink:
Remi Preuller
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Message par Remi Preuller »

Intéressant ! ;)
Elle ne sonne pas vraiment classique, plutôt jazz, je dirais, à cause des médium très prononcés, mais cela vient peut-être aussi des conditions d'enregistrement...
Une première qui promet :)
Didier29
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Message par Didier29 »

Sans être connaisseur, je trouve que ta classique sonne bougrement bien !
D'autre part, avec ou sans faute d'orthographe, merci pour les infos sur la finition.:wink:

A propos de la finition à l'huile, peux-tu en dire plus : as-tu des exemples de guitares entièrement huilées et quels seraient les avantages/inconvénients de cette méthode ?

a+
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