http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... .php?t=628Xavier a écrit :Le livre de Cumpiano n’est pas indispensable, mais si tu comprends l’anglais il est très bien, donne plein de détails et d'explications et, acheté sur Amazon, il est bien moins cher que celui de Courtnall. C’est pas mal de l’avoir aussi. Les cahiers d’atelier de Robert Bouchet sont aussi passionnants. Je ne connais pas d’autres livres sur la construction des guitares classiques/flamencas. Xavier
Mes guitares flamencas #1, 2, 3 et la #4 en route.
Modérateurs : Benoit de Bretagne, carlos, chloé
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
Salut,metalamo a écrit : pinaise j'ai encore beaucou de chose a apprendre, ca en fait des histoire de renversement de touche de manche d'angle et tout ca !
Pour le renversement, d'après ce que j'ai pu comprendre, c'est l'inverse, la première frette est plus basse que le plan de la table. C'est entre autres le cas des guitares manouche je crois bien, regarde les posts des spécialistes des manouches sur ce forum, il y en a tout un groupe qui fabriquent des merveilles.
Xavier
Pas tout à fait, vu que la table est bombée dans les deux sens, la table ne forme pas un angle de 90° avec les eclisses au niveau de la jonction manche caisse, le manche suit le plan "montant" de la table (il faut pouvoir posé la touche qui elle reste droite ), cela à pour effet de faire partir le manche vers l'arrière par. Après certain (comme Birdie) augmentent l'angle du renversement pour avoir un chevalet plus haut mais cela implique de mettre une calle en biseau entre la touche et la table. Je ne sais pas si c'est très clair.Xavier a écrit :
Salut,
Pour le renversement, d'après ce que j'ai pu comprendre, c'est l'inverse, la première frette est plus basse que le plan de la table.
Xavier
A+
"petite" cantine
Je suis du meme avis que les membres du forum , c'est tres pédago et pour un début vous vous en sortez vraimen bien les photos sont bien aussi , bonne continuation , vraiment sur ce forum il y a des bon des passioné, et merci encor a benoit pour la qualité de son forum et a tous les autre qui participe activement sur ce site .
Salut à tous,
Nous en étions restés au collage de la touche et au frettage. Ensuite mise en forme du manche. Ce n’est pas facile, il faut y aller doucement et je me demande toujours quelles sont la forme et la dimension idéales. On est surpris, quand on décide de s’arrêter de voir que c’est à peu près correct et que le manche tient bien dans la main. Pour le manche j’ai suivi les recommandations de Cumpiano qui dit que le débutant doit en faire le plus possible avec des outils à lame (vastringue, rabot, grattoir) plutôt qu’avec des râpes. Mais j’ai tout de même fini à la râpe et au papier de verre.
Ensuite, il faut donner le galbe au fond du chevalet pour qu’il s’adapte bien au dôme de la table. Pour ça, j’ai suivi les conseils donnés par d’autres dans le forum en frottant le chevalet sur une feuille de papier de verre posée sur la table à l’emplacement où sera placé le chevalet. Cela prend un temps fou mais on n’est pas pressé.
Une partie aussi très enquiquinante est le positionnement de la cale du chevalet dans la guitare. Il est recommandé de mettre deux bandes de ruban adhésif par-dessus la cale et de coller à l’intérieur de la guitare chaque côté des bandes de ruban, dans la bonne position. C’est la galère. Je m’y suis pris une dizaine de fois en sortant chaque fois un paquet de ruban tout collé et une cale qui était tombée au fond de la guitare. J’ai finalement utilisé un adhésif double face pour bloquer la cale sous la position du chevalet. Adhésif peut-être un peu trop large et trop collant car j’ai eu un mal de chien à décoller la cale par la suite.
Ensuite, il faut centrer le chevalet (en palissandre, acheté tout verni chez Madinter). Pour ça j’ai placé du fil à coudre blanc à la place des cordes de mi 1 et 6 dans les trous du chevalet et au niveau du sillet de tête et j’ai vérifié si c’était symétrique au niveau de la touche. Une équerre permet aussi de vérifier que le chevalet est bien perpendiculaire à l’axe de la table.
On bloque avec le doigt le chevalet en place, bien positionné (1/2 diapason + 2 mm par rapport au centre de la frette 12) et centré et tu colles du papier de protection de peintre tout autour, en faisant attention de bien suivre les bords. Là, j’ai peut-être fait une erreur car j’aurais dû aussi faire deux trous de 2 mm dans le chevalet et la table pour placer des chevilles qui permettent de recentrer le chevalet s’il glisse quand on colle. En fait il n’a pas glissé mais cela aurait peut-être renforcé la jonction table-chevalet sous la tension des cordes, les spécialistes pourront me le dire.
L’emplacement du chevalet étant bien délimité par le papier de peintre, il faut encoller le chevalet (je n’ai utilisé jusqu’ici que de la colle blanche), placer des cales pour le protéger et serrer le tout avec des serre-joints (achetés chez Stewmac). On nettoie l’excès de colle qui a pu couler sur le papier et 15 min après tu enlèves le papier. La technique donnée par Cumpiano marche bien, aucune trace de colle sur la table. On enlève les serre-joints le lendemain. Après vérification, le chevalet était bien en place et n’avait pas glissé pendant le collage malgré l’absence de chevilles. Ouf, on respire un bon coup !
J’ai ensuite protégé la touche avec du papier de peintre et commencé à vernir la guitare. Pour le vernis, j’ai utilisé deux vernis préparés maison à partir de gomme laque. Une gomme laque blonde très claire, décirée pour garder la couleur à la table en épicéa et une gomme laque de base, plutôt orangée, non décirée pour donner une couleur un peu plus soutenue au manche en cedro et au fond et aux éclisses en cyprès. De mémoire, j’avais aussi ajouté une poignée de sandaraque dans le vernis orangé. Si cela t’intéresse on trouve sur Google Livres plein de recettes de vernis de luthier dans des livres anciens en accès libre. J’utilise un vernis de base, peut-être pas assez souple selon les anciens mais, après tout, je recherche une sonorité un peu clinquante pour une flamenca…
J’ai d’abord passé une couche de vernis sur toute la guitare et c’était l’horreur. Tous les défauts de surface sont ressortis. Cela m'a pris un bon moment pour reprendre la surface au grattoir, boucher les espaces au bord des filets avec de la gomme laque en paillettes (l’appareil à farter les skis marche très bien pour fondre les paillettes de gomme laque et l’étaler dans les fentes) et poncer au papier de verre. J’ai ensuite passé de la ponce au tampon pour boucher les pores du manche en cedro mais c’était moyennement convaincant, j’ai surtout insisté sur le placage de tête en palissandre.
Puis j’ai commencé le vernissage proprement dit (pas toujours très proprement) en faisant des ronds avec le tampon sur la surface selon la technique classique. Il y a encore des défauts de surface mais cela s’arrange petit à petit. Je n’ai pas compté les couches mais je ne veux pas en mettre trop pour ne pas empâter la guitare, quitte à en ajouter par la suite. Je passe le vernis au tampon régulièrement depuis maintenant environ 2 semaines. Je vais maintenant laisser le vernis durcir pendant une dizaine de jours puis je polirai la surface avec de la popote d’ébéniste.
Par ailleurs, j’avais auparavant taillé les sillets en os, limé les fentes des cordes dans le sillet de tête et ajusté la hauteur du sillet de chevalet. J’avais fait un petit essai de montage des cordes avant de vernir et l’action semblait plus ou moins correcte. Le chevalet a l’air de tenir avec des cordes d’Addario extra forte tension. On fera les ajustements et on verra ce que cela donne quand les cordes seront montées et tendues.
Et voici quelques photos.
A bientôt,
Xavier

Fig. 122. Mise à la dimension du manche

Fig. 123. Le manche terminé

Fig. 124. Toujours des défauts à reprendre au niveau de la feuillure du filet

Fig. 125. Donner le galbe au dos du chevalet

Fig. 126. Vérification du centrage du chevalet avec des fils (ici détendus)

Fig. 127. Du ruban de papier protecteur autour du chevalet

Fig. 128. Collage du chevalet avec les serre-joints

Fig. 129. Le ruban protecteur enlevé.

Fig. 130. Le vernis clair déciré pour la table et le vernis brut orangé pour le reste

Fig. 131. Bouchage des fentes à la gomme laque en paillettes

Fig. 132. Léger ponçage entre les couches de vernis

Fig. 133. Passage du tampon sur le fond. Difficile de faire la photo de la main gauche car on ne peut pas arrêter le tampon sur le bois

Fig. 134. Tampon sur le manche, les pores ne sont pas vraiment bouchés…

Fig. 135. La guitare sort parfois de la cave, ici au soleil, vue de dos

Fig. 136, Vue de face, noter la couleur de la table par rapport au fond.
Nous en étions restés au collage de la touche et au frettage. Ensuite mise en forme du manche. Ce n’est pas facile, il faut y aller doucement et je me demande toujours quelles sont la forme et la dimension idéales. On est surpris, quand on décide de s’arrêter de voir que c’est à peu près correct et que le manche tient bien dans la main. Pour le manche j’ai suivi les recommandations de Cumpiano qui dit que le débutant doit en faire le plus possible avec des outils à lame (vastringue, rabot, grattoir) plutôt qu’avec des râpes. Mais j’ai tout de même fini à la râpe et au papier de verre.
Ensuite, il faut donner le galbe au fond du chevalet pour qu’il s’adapte bien au dôme de la table. Pour ça, j’ai suivi les conseils donnés par d’autres dans le forum en frottant le chevalet sur une feuille de papier de verre posée sur la table à l’emplacement où sera placé le chevalet. Cela prend un temps fou mais on n’est pas pressé.
Une partie aussi très enquiquinante est le positionnement de la cale du chevalet dans la guitare. Il est recommandé de mettre deux bandes de ruban adhésif par-dessus la cale et de coller à l’intérieur de la guitare chaque côté des bandes de ruban, dans la bonne position. C’est la galère. Je m’y suis pris une dizaine de fois en sortant chaque fois un paquet de ruban tout collé et une cale qui était tombée au fond de la guitare. J’ai finalement utilisé un adhésif double face pour bloquer la cale sous la position du chevalet. Adhésif peut-être un peu trop large et trop collant car j’ai eu un mal de chien à décoller la cale par la suite.
Ensuite, il faut centrer le chevalet (en palissandre, acheté tout verni chez Madinter). Pour ça j’ai placé du fil à coudre blanc à la place des cordes de mi 1 et 6 dans les trous du chevalet et au niveau du sillet de tête et j’ai vérifié si c’était symétrique au niveau de la touche. Une équerre permet aussi de vérifier que le chevalet est bien perpendiculaire à l’axe de la table.
On bloque avec le doigt le chevalet en place, bien positionné (1/2 diapason + 2 mm par rapport au centre de la frette 12) et centré et tu colles du papier de protection de peintre tout autour, en faisant attention de bien suivre les bords. Là, j’ai peut-être fait une erreur car j’aurais dû aussi faire deux trous de 2 mm dans le chevalet et la table pour placer des chevilles qui permettent de recentrer le chevalet s’il glisse quand on colle. En fait il n’a pas glissé mais cela aurait peut-être renforcé la jonction table-chevalet sous la tension des cordes, les spécialistes pourront me le dire.
L’emplacement du chevalet étant bien délimité par le papier de peintre, il faut encoller le chevalet (je n’ai utilisé jusqu’ici que de la colle blanche), placer des cales pour le protéger et serrer le tout avec des serre-joints (achetés chez Stewmac). On nettoie l’excès de colle qui a pu couler sur le papier et 15 min après tu enlèves le papier. La technique donnée par Cumpiano marche bien, aucune trace de colle sur la table. On enlève les serre-joints le lendemain. Après vérification, le chevalet était bien en place et n’avait pas glissé pendant le collage malgré l’absence de chevilles. Ouf, on respire un bon coup !
J’ai ensuite protégé la touche avec du papier de peintre et commencé à vernir la guitare. Pour le vernis, j’ai utilisé deux vernis préparés maison à partir de gomme laque. Une gomme laque blonde très claire, décirée pour garder la couleur à la table en épicéa et une gomme laque de base, plutôt orangée, non décirée pour donner une couleur un peu plus soutenue au manche en cedro et au fond et aux éclisses en cyprès. De mémoire, j’avais aussi ajouté une poignée de sandaraque dans le vernis orangé. Si cela t’intéresse on trouve sur Google Livres plein de recettes de vernis de luthier dans des livres anciens en accès libre. J’utilise un vernis de base, peut-être pas assez souple selon les anciens mais, après tout, je recherche une sonorité un peu clinquante pour une flamenca…
J’ai d’abord passé une couche de vernis sur toute la guitare et c’était l’horreur. Tous les défauts de surface sont ressortis. Cela m'a pris un bon moment pour reprendre la surface au grattoir, boucher les espaces au bord des filets avec de la gomme laque en paillettes (l’appareil à farter les skis marche très bien pour fondre les paillettes de gomme laque et l’étaler dans les fentes) et poncer au papier de verre. J’ai ensuite passé de la ponce au tampon pour boucher les pores du manche en cedro mais c’était moyennement convaincant, j’ai surtout insisté sur le placage de tête en palissandre.
Puis j’ai commencé le vernissage proprement dit (pas toujours très proprement) en faisant des ronds avec le tampon sur la surface selon la technique classique. Il y a encore des défauts de surface mais cela s’arrange petit à petit. Je n’ai pas compté les couches mais je ne veux pas en mettre trop pour ne pas empâter la guitare, quitte à en ajouter par la suite. Je passe le vernis au tampon régulièrement depuis maintenant environ 2 semaines. Je vais maintenant laisser le vernis durcir pendant une dizaine de jours puis je polirai la surface avec de la popote d’ébéniste.
Par ailleurs, j’avais auparavant taillé les sillets en os, limé les fentes des cordes dans le sillet de tête et ajusté la hauteur du sillet de chevalet. J’avais fait un petit essai de montage des cordes avant de vernir et l’action semblait plus ou moins correcte. Le chevalet a l’air de tenir avec des cordes d’Addario extra forte tension. On fera les ajustements et on verra ce que cela donne quand les cordes seront montées et tendues.
Et voici quelques photos.
A bientôt,
Xavier

Fig. 122. Mise à la dimension du manche

Fig. 123. Le manche terminé

Fig. 124. Toujours des défauts à reprendre au niveau de la feuillure du filet

Fig. 125. Donner le galbe au dos du chevalet

Fig. 126. Vérification du centrage du chevalet avec des fils (ici détendus)

Fig. 127. Du ruban de papier protecteur autour du chevalet

Fig. 128. Collage du chevalet avec les serre-joints

Fig. 129. Le ruban protecteur enlevé.

Fig. 130. Le vernis clair déciré pour la table et le vernis brut orangé pour le reste

Fig. 131. Bouchage des fentes à la gomme laque en paillettes

Fig. 132. Léger ponçage entre les couches de vernis

Fig. 133. Passage du tampon sur le fond. Difficile de faire la photo de la main gauche car on ne peut pas arrêter le tampon sur le bois

Fig. 134. Tampon sur le manche, les pores ne sont pas vraiment bouchés…

Fig. 135. La guitare sort parfois de la cave, ici au soleil, vue de dos

Fig. 136, Vue de face, noter la couleur de la table par rapport au fond.
ouaa encore du travail de pro, c'est propre et ça y est ça commence a briller ! une petite question, tu as tout réaliser du début a la fin jusqu'ici, pourquoi avoir acheter le chevalet, question de temps, pas envie ou est ce une opération que ne t'intéresse pas ? je critique pas hein loin de la j'aime ton travail ! vivement la suite et bonne continuation
Merci Metalamo,
Oui, pour le chevalet c'est un peu tout ça. J'ai trouvé que les chevalets vendus tout vernis par Madinter étaient pas mal et pas chers. Pour une petite guitare de Mirecourt que je vais restaurer pour ma petite-fille, j'ai commencé de fabriquer un chevalet avec des dimensions réduites, cela paraît faisable. Le résultat ne sera peut-être pas aussi bien qu'un chevalet professionnel ou les superbes chevalets que je vois fabriqués sur ce forum
mai j'aurais essayé. On verra bien.
A plus,
Xavier
Oui, pour le chevalet c'est un peu tout ça. J'ai trouvé que les chevalets vendus tout vernis par Madinter étaient pas mal et pas chers. Pour une petite guitare de Mirecourt que je vais restaurer pour ma petite-fille, j'ai commencé de fabriquer un chevalet avec des dimensions réduites, cela paraît faisable. Le résultat ne sera peut-être pas aussi bien qu'un chevalet professionnel ou les superbes chevalets que je vois fabriqués sur ce forum

A plus,
Xavier
Metalamo,
La restauration, pour ma petite-fille (et oui, je suis grand-père), va prendre un moment. J'ai un peu massacré la table en décollant complètement le chevalet qui commençait à se décoller de la table. Des fibres du bois sont parties, je ne sais pas encore s'il faut que je reprenne toute la table ou non et si cela en vaut le coup. Je ne pense pas que ce soit une guitare de grande valeur: modèle 1/2, étiquette "Fabrique de guitare classique. L. Patenotte. Lutherie artistique. 88500 Mattaincourt". La table était, de plus, bombée à l'arrière du chevalet. A moins que je ne colle le nouveau chevalet à l'araldite pour renforcer la solidité de la table à ce niveau (?).
Cordialement,
Xavier
ps: j'ai lu ta présentation, tous mes voeux de succès pour la suite.
La restauration, pour ma petite-fille (et oui, je suis grand-père), va prendre un moment. J'ai un peu massacré la table en décollant complètement le chevalet qui commençait à se décoller de la table. Des fibres du bois sont parties, je ne sais pas encore s'il faut que je reprenne toute la table ou non et si cela en vaut le coup. Je ne pense pas que ce soit une guitare de grande valeur: modèle 1/2, étiquette "Fabrique de guitare classique. L. Patenotte. Lutherie artistique. 88500 Mattaincourt". La table était, de plus, bombée à l'arrière du chevalet. A moins que je ne colle le nouveau chevalet à l'araldite pour renforcer la solidité de la table à ce niveau (?).
Cordialement,
Xavier
ps: j'ai lu ta présentation, tous mes voeux de succès pour la suite.

Dernière modification par Xavier le dim. 02 août 2009, 18:10, modifié 1 fois.
Salut à tous,
Et voilà ! Ma guitare numéro 1 est maintenant terminée. Merci à tous pour vos conseils et votre soutien, je pense que cela fait beaucoup pour qu’un amateur comme moi termine un projet qui, a priori, paraît insurmontable.
Suite et fin des opérations. Après une dizaine de jours de séchage du vernis au tampon, polissage de la surface à la popote d’ébéniste, huilage de la touche (j’ai utilisé une huile capillaire qui pénètre bien l’ébène, ne s’oxyde pas et ne sent pas mauvais…), vérification de la hauteur des sillets et montage des cordes (j’ai mis des d’Addario Exta High Tension, comme cela si le chevalet avait été mal collé je l’aurais vu tout de suite…). Avec une action d’environ 1 mm à la frette 1 et de 3.5 – 4 mm à la frette 12 elle se rapproche beaucoup de ma vieille Sanchis Carpio qui m’a servi de modèle pour la tête.
Après accordage des cordes… elle sonne juste ! Je n’en reviens pas.
Bien sûr, ce n’est pas une guitare de professionnel. Elle a de nombreux défauts. Cela me permettra de faire des progrès pour la numéro 2 que je vois déjà. En particulier la feuillure du filet doit être plus soignée, la surface du bois mieux préparée avant le vernis et le vernis avec un meilleur aspect à la jonction manche-éclisse (mais je pourrais reprendre cela). La table n’est pas trop bombée, mais c’est le cas sur toutes les flamencas que j’ai pu voir.
Merci encore à tous pour vos conseils, en particulier à Benoît pour son site et sa solera plate, à Riri, grand disciple de Robert Bouchet, à Florian pour l’inspiration de sa magnifique flamenca, au Gibus pour son enthousiasme et aussi ses flamencas, et à tous les autres qui participent à ce forum et m’ont chaleureusement encouragé.
J’espère avoir apporté ma petite contribution à ce forum en décrivant la construction d’une guitare par un absolu amateur qui a beaucoup appris grâce à vous et à quelques livres.
A bientôt…
Xavier
Et voici les dernières photos.

Fig. 137. Huilage de la touche.

Fig. 138. Vue de face

Fig. 139. Vue de dos.

Fig. 140. Détail de la table vernie (l’ombre, c’est le photographe !)
Et voilà ! Ma guitare numéro 1 est maintenant terminée. Merci à tous pour vos conseils et votre soutien, je pense que cela fait beaucoup pour qu’un amateur comme moi termine un projet qui, a priori, paraît insurmontable.
Suite et fin des opérations. Après une dizaine de jours de séchage du vernis au tampon, polissage de la surface à la popote d’ébéniste, huilage de la touche (j’ai utilisé une huile capillaire qui pénètre bien l’ébène, ne s’oxyde pas et ne sent pas mauvais…), vérification de la hauteur des sillets et montage des cordes (j’ai mis des d’Addario Exta High Tension, comme cela si le chevalet avait été mal collé je l’aurais vu tout de suite…). Avec une action d’environ 1 mm à la frette 1 et de 3.5 – 4 mm à la frette 12 elle se rapproche beaucoup de ma vieille Sanchis Carpio qui m’a servi de modèle pour la tête.
Après accordage des cordes… elle sonne juste ! Je n’en reviens pas.
Bien sûr, ce n’est pas une guitare de professionnel. Elle a de nombreux défauts. Cela me permettra de faire des progrès pour la numéro 2 que je vois déjà. En particulier la feuillure du filet doit être plus soignée, la surface du bois mieux préparée avant le vernis et le vernis avec un meilleur aspect à la jonction manche-éclisse (mais je pourrais reprendre cela). La table n’est pas trop bombée, mais c’est le cas sur toutes les flamencas que j’ai pu voir.
Merci encore à tous pour vos conseils, en particulier à Benoît pour son site et sa solera plate, à Riri, grand disciple de Robert Bouchet, à Florian pour l’inspiration de sa magnifique flamenca, au Gibus pour son enthousiasme et aussi ses flamencas, et à tous les autres qui participent à ce forum et m’ont chaleureusement encouragé.
J’espère avoir apporté ma petite contribution à ce forum en décrivant la construction d’une guitare par un absolu amateur qui a beaucoup appris grâce à vous et à quelques livres.
A bientôt…
Xavier
Et voici les dernières photos.

Fig. 137. Huilage de la touche.

Fig. 138. Vue de face

Fig. 139. Vue de dos.

Fig. 140. Détail de la table vernie (l’ombre, c’est le photographe !)
- riri
- Messages : 1387
- Inscription : lun. 23 oct. 2006, 22:00
- Localisation : Belgique à Liège, à côté de chez Smith, en face !!
re
SAlut Xavier,
Super content pour toi, la première vie de ta flamenca prend fin en même temps que commence la seconde ...elle sonne et juste !!
Mais, comment elle sonne ?
Robert Bouchet...le jour où on se rencontrera, on aura plein de trucs à se dire...derrière un bon verre
'suis vraiment heureux que ce premier projet soit une réussite, avec ses défauts et ses qualités...mais quelle histoire !!
Ma première guitare...j'ai la chance de l'entendre chanter tous les jours. Quel bonheur de l'entendre évoluer.
C'est le plus beau cadeau que l'on peut faire à un luthier, c'est de faire chanter l'instrument qu'il a construit.
Bon, 'fô pas laisser le fer refroidir...deuxième projet ???
Encore Bravo
Richard...grand admirateur de Robert Bouchet comme l'a dit Xavier

Super content pour toi, la première vie de ta flamenca prend fin en même temps que commence la seconde ...elle sonne et juste !!
Mais, comment elle sonne ?
Robert Bouchet...le jour où on se rencontrera, on aura plein de trucs à se dire...derrière un bon verre

'suis vraiment heureux que ce premier projet soit une réussite, avec ses défauts et ses qualités...mais quelle histoire !!
Ma première guitare...j'ai la chance de l'entendre chanter tous les jours. Quel bonheur de l'entendre évoluer.
C'est le plus beau cadeau que l'on peut faire à un luthier, c'est de faire chanter l'instrument qu'il a construit.
Bon, 'fô pas laisser le fer refroidir...deuxième projet ???
Encore Bravo
Richard...grand admirateur de Robert Bouchet comme l'a dit Xavier

https://www.facebook.com/Atelier-de-lut ... 719595939/" onclick="window.open(this.href);return false;
Salut Riri,
Comment elle sonne ? Difficile à dire, personnellement je trouve qu'elle sonne bien quand je la compare à ma Sanchis Carpio. Mais je suis un piètre guitariste et, comme tu le dis, il faudrait que je trouve un véritable tocaor de flamenco pour vraiment juger. Avis aux amateurs qui viendraient dans le nord de la Haute-Savoie.
Prochain projet. Probablement encore une flamenca blanca. J'ai une véritable addiction au cyprès, à son odeur et j'adore travailler ce bois (tu sais aussi que c'est le bois dont est faite la dernière demeure des papes
). Mais cette fois avec des chevilles classiques et non pas des mécaniques. Peut-être aussi avec des filets un peu plus compliqués, je ne sais pas. Je dois trouver un bon modèle. J'hésite aussi entre un barrage à 5 brins comme celle-là et un barrage à 7 brins (je crois bien qu'on avait eu, dans un autre post, une discussion sur les différents barrages Barbero et successeurs*). En tout cas, j'essaierai d'améliorer l'aspect de la guitare.
Quand tu veux, pour une réunion de la secte des Bouchettistes autour d'un verre si tu passes dans la région avec une de tes guitares.
Amicalement,
Xavier
* http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... 7475#67475
Comment elle sonne ? Difficile à dire, personnellement je trouve qu'elle sonne bien quand je la compare à ma Sanchis Carpio. Mais je suis un piètre guitariste et, comme tu le dis, il faudrait que je trouve un véritable tocaor de flamenco pour vraiment juger. Avis aux amateurs qui viendraient dans le nord de la Haute-Savoie.
Prochain projet. Probablement encore une flamenca blanca. J'ai une véritable addiction au cyprès, à son odeur et j'adore travailler ce bois (tu sais aussi que c'est le bois dont est faite la dernière demeure des papes

Quand tu veux, pour une réunion de la secte des Bouchettistes autour d'un verre si tu passes dans la région avec une de tes guitares.

Amicalement,
Xavier
* http://www.benoit-de-bretagne.com/phpBB ... 7475#67475