luthieramateur a écrit :40 euros, sans doute, mais vous en aurez pour toute votre vie...
Pas dit que certaines de ces "scies miracles" soit toutes réafutable
luthieramateur a écrit :Un conseil : si vous utilisez une scie sans voie (une merveille de précision, mais qui ne laisse pas le droit à l'erreur), il faut savonner la lame (sans humidifier), sans quoi le sciage risque d'être pénible, surtout dans l'ébène.
quentinjazz a écrit :Non, la scie Stewmac ne dure pas toute une vie... l'ébène, ça use..
Les autres aussi, c'est pour cette raison que tu trouves facilement des lames de rechange, celles désaffutées me servant ensuite de racloirs. Et je ne connais pas d'affuteur qui voudrait se charger de leur affutage. Je pense de toutes façons que ça couterait plus cher qu'une lame de rechange.
Anecdote : les premières scies japonaises que je me suis procurées chez Dick (mehr-als-Werkzeuge) me coûtaient moins cher en achetant le manche d'un côté et la lame à part, mais depuis, ils ont rectifié le tir.
C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'écoute pas.
Ah oui je me souviens de ta combine pour acheter les scies pas chères!
En effet les lames japonaises sont considérées comme jetables.
Cela dit, même usées par l'ébène des touches, les lames peut très bien servir pour d'autres trucs.
La lutherie c'est comme à la Cogip: les rosaces sont des dollars, et les tables en épicéa sur quartier sont des dossiers!
Pour avoir un ordre d'idée de l'usure des lames japonaises, en combien de temps / nombre de frettage les usez-vous ?
Vous avez une scie dédiée au frettage où elle vous sert à d'autres étapes ?
J'imagine que si l'on fausse l'avoyage, on est cui-cui ...
Personnellement, je n'utilise pas la scie japonaise pour le frettage, mais une scie à onglet sans voie, qui permet une découpe fine et précise. Mais il faut savonner (cf ci-dessus).
J'ai par ailleurs une scie japonaise qui ne s'est jamais désaffûtée depuis que je l'ai achetée. Elle a pourtant scié de l'érable, du palissandre, de l'ébène...
On ne dira jamais non plus l'utilité de la scie à ruban. Elle m'a servi à déligner quatre ébauche de chevalet dans une pièce d'ébène prévue pour tailler les cordiers de contrebasses... Elle me sert aussi à tirer des demi-tables dans des planches d'épicéa.