Je me demandai s'il est judicieux de penser a précreuser la mortaise avant de coler le bloc talon dans la caisse ?
Je précise que je n'ai pas de mortaisor tenontator et que je compe faire le tenon mortaise ça a la main.
J'ai vu que Wayne Henderson , le luthier américain des "Clapton"s guitares" a parfois des bloc précreusé installé dans la caisse (on le sait parceque les éclisses ne sont pas encore découpées) cf photo ci dessous . Donc je me suis dit pourquoi pas.
Avec un tenon droit simple (sans queue d'aronde), ça doit le faire facile. D'emblée, je ferai : comme sur la photo- poser le manche avec le tenon droit-aligner la table et coller sur les repères.
En fait j'ai vu la réponse dans le bouquin de Kinkead où il donne les différentes solutions possible. D'après lui le seul inconvénient c'est que le système de fait pas "serre joint" automatique donc on doit ajouter un système de serrage lors du collage tandis que dans le système pas droit, ça tient seul. Il ne parle pas de boulons dans ce cas. Les boulons c'est pour le système sans tenon/mortaise. Il y a aussi le système avec des chevilles collée a l'époxy à la place des boulons.
alind a écrit :Quels sont les inconvénient des tenons droits ?
Oui c'est ça, ils ne sont pas auto-serrants. Mais je crois qu'ils ont l'avantage d'être mis en oeuvre plus facilement. Je n'ai l'expérience que d'une queue d'aronde, et j'ai trouvé ça difficile à bien ajuster en gardant l'axe, l'angle, l'assiette ... Mais quand c'est bon, c'est bon !
La chose qui est peut-être primordiale, et qui expliquerait la place du joint queue d'aronde dans la tradition, c'est que cet aspect auto-bloquant optimise le contact entre le manche et la caisse. Si ce contact a à voir avec la qualité sonore de l'instrument, cela vaut la peine ! Juste une hypothèse ...